Dans la capitale Conakry, les marchands occupent de façon anarchique la rue pour vendre divers articles au grand dam des usagers de la route ainsi que des piétons.
S’asseoir au bord de la route pour faire son petit commerce est devenu pour le commun du mortel des Guinéens, une habitude. Sur la voie publique et autres espaces publics, ce sont des vendeuses de chaussures, de pagnes et d’articles divers qui occupent les trottoirs ou les bordures de nos routes sous les yeux complices et coupables des administrateurs des marchés et autorités de tous bords. Cette situation se vérifie surtout au grand marché de Madina sur la route du Niger, ou les citoyens ont transformé cette route en marché.
M. Bah Oumane, vendeur à Madina
«J’invite le gouvernement de nous venir en aide. Nous sommes assis ici sous le soleil ardent par manque de moyen, et c’est presque la saison pluvieuse qui frappe déjà à nos portes. Nous ne doutons pas un seul instant, des risques aux quels nous sommes exposés, mais que faire pour faire face au quotidien ? Imaginez les cas d’accidents réguliers qui se passent sur le long des routes, ce serait une catastrophe si cela se passait là parce le véhicule écrasera tout sur son chemin. Aidez-nous !
M. Soumah Alsény, chauffeur
«C’est déplorable de voir les citoyens transformer la route en marché. Et ce n’est pas seulement à Madina, on l’observe également au marché de Gbêssia, Matoto, Enco 5 etc. Le constat est amer et suscite des inquiétudes. Ici, en plus du fait que la route est occupée par les vendeuses, elle est aussi transformée en dépotoir d’ordure ou des nids de bandits de tout acabit. Je lance un appel pressant à l’endroit de nos responsables, de nous aider sinon la vie des pauvres citoyens que nous sommes, n’est pas en sécurité.

BIS