La question de leadership, de notoriété, de charisme et autres vertus ont quasiment été le nerf de certains problèmes en Afrique, tout comme en Guinée. L’on rencontre souvent à la violation systématique des textes de lois, d’abus de pouvoir, de trafic d’influence, etc. Une attitude qui a malheureusement affectée plusieurs couches socio politique et institutionnelle du pays.  Dans les institutions politiques guinéenne, après le départ du père fondateur du parti, l’on assiste constamment à d’énormes fissures et voir même l’éclatement pure et simple de ces formations politiques, faute de succession ou d’incompréhension, de manque d’organisation ou du non respect de la hiérarchie et autres maux qui nuisent aux valeurs démocratiques.  Ceux-ci sont presque récurrents dans nos pays, notamment en Guinée. Le cas le plus illustratif est celui du PDG-RDA de feu Ahmed Sékou Touré du 1er régime guinéen. Après 26 années de règne, à sa mort, son parti fut désintégré à l’avènement de la 2eme République venu au pouvoir le 3 avril 1984.  Au fil des temps, à la mort du Général président Lansana Conté, le 22 décembre 2008, son parti le Parti de l’Unité et du Peuple (PUP) dirigé par son secrétaire général Sékou Konaté, n’incarne nullement le leadership pour avoir la mainmise totale sur les destinées du parti.  Ironie du sort, qui donc faut-il présenter pour les consultations de 2010 ? Il est évident que les partis politiques de notre pays, la Guinée, est en phase de gestation, en cours de chemin, dépourvus d’une certaine maturité en la matière, et souvent provoqué par les divisions ethniques ou d’appartenance sociale.  Nous somme en 2015, une année électorale qui se dessine émaillée de plusieurs contradictions politiques. Sur la table, des pourparlers entre la mouvance et l’opposition républicaine. Les partis politiques des régimes précédents n’ayant plus de poids sur l’échiquier politique en Guinée sont vus comme des partis moribonds, en voie de disparition. Comme exemple, le PUP qui, depuis la mort du Général président Lansana Conté, cette formation politique n’a jamais tenue son assemblée générale, jusqu’à maintenant. A qui la faute ?
Il convient de signaler, que nos institutions politiques tardent pour leur propre émancipation. Les leaders ne sont jamais remplacés par un vote en leur sein. Alors, peut-on parler de la démocratie dans une telle situation ?
Il faut y réfléchir !

A.T