Qui sont les véritables auteurs de l’attaque de la gendarmerie et du poste de police de la localité malienne de Misséni, située à la frontière ivoirienne et qui avait causé la mort d’un gendarme malien ? Un drapeau jihadiste d’Ansar Dine avait été retrouvé sur les lieux. Aujourd’hui, la piste de partisans d’une secte fondamentaliste est privilégiée.

La piste des membres d’une secte fondamentaliste appelée la Dawa est désormais privilégiée. D’après les informations de RFI, deux personnes fortement soupçonnées d’avoir participé à l’attaque ont été interpellées dans la région de Sikasso. De plus amples informations devraient donc suivre.

Une semaine avant l’attaque qui a coûté la vie à un gendarme malien, une source sécuritaire de la localité de Misséni se rappelle que des hommes habillés quasiment en haillons faisaient le tour de certaines mosquées de cette zone frontalière que partagent le Mali et la Côte d’Ivoire. Certains auraient même dormi dans des lieux de culte.

Ce sont presque tous des Maliens, dont certains ont été influencés par les jihadistes du nord du Mali, ce qui explique probablement pourquoi le drapeau du groupe armé Ansar Dine a été hissé dans la cour de la gendarmerie locale de Misséni.

Plusieurs combattants du groupe Ansar Dine ont été membres de la Dawa, à commencer par leur chef Iyad Ag Ghali. Ce sont des Pakistanais qui ont implanté la secte au Mali, dans les années 1990.