J’ai visé bien un objectif, c’est de jouer au plus haut niveau»

Tel père, tel fils. Voilà l’adage pour résumer le passage de l’oncle Mamady Condé dont s’est substitué Fodé Camara ‘’Kufur’’, le fils. Le gamin qui a embrassé le football à bas âge à Labé, est issue d’une famille où le football est presqu’une religion. Aujourd’hui, l’international guinéen évolue au poste de défenseur central à Horoya Athlétique Club (HAC) où il grandit match par match. Notre reporter l’a récemment rencontré pour le découvrir.

NR : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

FC : je me nomme Fodé Camara ‘’Kufur’’, j’évolue au poste de défenseur central dans l’équipe de Horoya Athlétique Club.

Comment as-tu embrassé le football ?

Pour tout commencer, j’ai appris le football depuis à bas âge à Labé ou je suis né. Mon oncle jouait au Fello Star de Labé, c’est comme ça que j’ai aimé le football par l’intermédiaire de mes oncles, Mamady Condé et Sékouba Condé, tous les deux jouaient au sein de cette formation de Fello Star de Labé. Mes oncles m’envoyaient souvent au terrain de football pour suivre les matchs de Fello Star de Labé. Dans les années 77-78, j’ai également suivi le match opposant le Fello Star de Labé à Horoya AC. Depuis, ils m’ont toujours accompagné dans le football.

Honnêtement, qu’est-ce qui vous a motivé d’être à Horoya AC ?

Vous savez, dans la vie, c’est un problème d’objectif. Quand j’étais dans le Milo FC de Kankan, d’UNI club de Kankan, j’ai visé un objectif bien déterminé, c’est de jouer un jour au plus haut niveau, et Dieu a fini par exaucer mes vœux. C’est ainsi qu’un jour, le coach Mandjou Diallo est venu me chercher à Kankan pour le Fello Star de Labé. Là, suis resté pendant cinq (5) ans, durant ces cinq ans j’ai été 3 fois champion de Guinée et j’ai eu également le privilège de jouer les matchs internationaux. Et pendant la 4ème et la 5ème année, on à pas eu de compétitions africaines. C’est dans ça que l’idée m’est venue de scruter d’autres horizons pour atteindre mon objectif. C’est-à-dire, jouer dans les compétitions africaines pour être au haut niveau. C’est comme ça que je me suis retrouvé à HAC. En plus, la vision du président Antonio Souaré, c’est le développement du football guinéen, c’est ce qui m’a permis d’être au sein de cette formation qui fait la fierté de la Guinée sur le plan International.

Quelle appréciation fait tu du groupe ?

Le HAC est un grand club bien organisé, très motivé, engagé à relever le défi. Parce que, c’est un club qui à toujours besoin du titre, alors ça m’a donné le courage de travailler durement. En plus, les joueurs jouent ensemble, le groupe visait toujours l’arrivée de Kanfory Lapé Bangoura pour la réorganisation du club. Et en plus, la solidarité du groupe est meilleure, car le Horoya vit dans les meilleures conditions.

Aujourd’hui, Fodé Camara est considéré comme l’un des meilleurs défenseurs du pays, quel est le secret ?

Il n’y a pas de secret, c’est grâce à mes amis du championnat guinéen et surtout mes amis de HAC et les dirigeants du football guinéen qui m’ont fait aujourd’hui ce que je suis. Et sans oublier la bénédiction de mes parents. Aujourd’hui, dans le football, ma réussite c’est mes parents, en plus dans la vie, seul le travail paie, pour avoir le haut niveau et surtout maintenir ma forme habituelle.

Comment es-tu venu dans la sélection nationale ?

Je suis dans l’équipe nationale depuis 2008-2009, lorsque Titi Camara était entraineur de l’équipe nationale.

Réellement, qu’est-ce qui manque au sein de l’équipe nationale ?

Le problème de l’équipe nationale, je ne m’en occupe pas tellement. Moi, mon objectif c’est de venir jouer, contribuer pour mon pays et avoir ma place, surtout créer la solidarité entre le groupe, à part ça, rien d’autre.

Comment avez-vous jugez le match de la Guinée face au Black Star du Ghana lors de la CAN 2014 ?

Le match contre le Ghana, je pense que le résultat est du à la fatigue, parce que les jeunes ont beaucoup mouillé le maillot contre les grandes équipes africaines, qui ont beaucoup chargé les jeunes. C’est raison pour laquelle on à pris une défaite catastrophe contre le Ghana, pendant qu’on pouvait l’éviter, mais comme Dieu à voulu que le match se passe comme ça… L’homme propose et Dieu dispose et la nature s’impose, c’est la loi de la nature.

Un mot sur la venue de Luis Fernandez à la tête de notre équipe nationale ?

Particulièrement, je l’ai pas connu, c’est ma première fois de le rencontrer. Peut-être, pour moi, c’est un grand coach qui va essayer de mettre de l’ordre dans le groupe, c’est-à-dire la discipline, la cohésion, la solidarité entre les joueurs, et surtout se mettre au travail qui l’attend.

Votre dernier message…

C’est de se donner la main, d’être solidaire surtout d’être courageux, être à l’écoute du coach, travailler durement car seul le travail paie.

Interview réalisée par BIS