[dropcaps round= »no »]L[/dropcaps]’accélération du dossier du 28 septembre 2009 suscite une vive polémique en Guinée. Après la sortie médiatique des émissaires de la CPI (cour pénale internationale), c’est autour de l’opposition de se faire voix.

S’exprimant au micro de Guinéenews©, le leader des NFD, Mouctar Diallo, a émis des réserves. « Nous exigeons que justice soit rendue en faveur des victimes et pour punir les coupables pour que plus jamais ça en Guinée mais nous ne voulons pas d’une justice téléguidée », a déclaré mardi 07 juillet, le leader des Nouvelles Forces Démocratiques. Mouctar Diallo réagissait ainsi face à « l’accélération du dossier du 28 septembre depuis l’annonce par Moussa Dadis Camara de son entrée en politique. »

Il soutient que l’accélération de ce dossier ces derniers temps a un lien avec le rapprochement de l’UFDG  de Cellou Dalein et les FPDD de Moussa Dadis Camara.

L’opposant dit ne pas comprendre que « ces évènements se soient déroulés en 2009, le président Alpha Condé soit au pouvoir depuis fin 2010 et jusque là qu’aucun acte fort ne soit posé pour faire la lumière  sur ces événements gravissime du stade du 28 septembre qui sont qualifiés de surcroit de crime contre l’humanité. Le gouvernement n’a pas fait de réels efforts pour que lumière soit faite », a fait remarquer Mouctar Diallo.

Concernant toujours ce dossier du 28 septembre, Mouctar Diallo témoigne : « moi j’ai été entendu comme partie civile depuis 2012 ainsi que beaucoup d’autres par le pool de juges qui avait été mis en place à l’époque mais il faut reconnaitre que c’était juste une question de maquillage, car depuis lors aucune avancée », déclare le député. « Donc nous sommes étonnés de l’accélération subite du dossier à partir de la rentrée en politique de M. Dadis Camara », conclut-il.

Pour terminer le leader des NFD affirme : « nous voulons que la communauté internationale soit informée des tenants et des aboutissants de ces évènements de 28 septembre mais pas de bouc émissaire. »

[/dropcaps]