C’est un constat tangible, que nul ne peut ignorer. Un état de fait caractérisé par un phénomène nuisible (indiscipline) causé certes par des usagers d’une part, mais également par des agents de la police routière d’autre part.

Cependant, ces malveillances routières sur nos voies publiques constituent un calvaire qu’en bien même, ces pratiques néfastes provoquent davantage des embouteillages interminables, causant ainsi, assez de difficultés pour nombre d’usagers de la route et des citoyens, les empêchant de vaquer à leurs affaires.

Le pire s’avère sur l’incivisme de certains usagers, qui refusent d’obtempérer les principes les plus élémentaires du code de la route. Chose déplorable pour l’ordre publique.

Pourtant, l’on peut bien se défaire de ces mauvaises pratiques qui embarrassent les usagers, en adoptant ainsi, un certain nombre de règles permettant de régulariser la circulation routière dans la cité. Décidément, il est important de se conformer au respect du code de la route en considérant que la plupart des voiries du pays, sont constituées de 2×2 voies. Ce qui nécessite davantage à obéir les normes établies par les agents de la police routière.

Selon le capitaine Ousmane Camara «les problématiques auxquels les agents de la police routière sont confrontés, sont dues en grande partie par l’incivisme des chauffeurs et chapeauté en outre par leur grande infirmité qu’est l’ignorance. Cela affecte dangereusement notre système routier et complique désormais la vie publique à Conakry», affirme t-il.

Pour Kandet Condé, mécanicien de son état «le calvaire qui sévit sur la circulation, est piloté d’une part, par des policiers corrompus qui ne cessent à longueur de journée à s’exercer dans des rackets auprès des taximan et autres. Ces mauvaises pratiques, provoquent souvent la paralysie sur nos axes routiers », dénonce t-il.

Toutefois, il convient de tirer une sonnette d’alarme auprès des responsables de la sécurité routière en vue de veiller à bien sur les règles de conduite c’est-à-dire promouvoir les sessions de formation dans les écoles de conduite et bien attendu préserver les acquis civiques et citoyens sur le long de nos trajets routiers.

Amara Touré