En prélude aux élections présidentielles de 2015, l’Union Européenne a déployé un groupe de 20 observateurs ce mardi, 15 septembre sur l’ensemble du pays, histoire d’observer le processus électoral du 11 octobre prochain. Cette démarche vise à analyser le processus électoral de manière neutre et impartiale sur base standards électoraux nationaux et internationaux. Encourager également un climat de confiance, de transparence et proposer un rapport final avec des recommandations utiles pour l’amélioration des processus électoraux futurs.

Le chef observateur adjoint, Mathieu Merino dira à propos : « la mission est composée de 70 observateurs venus de différents Etats membres de l’union européenne ainsi que la Norvège. Pour un début, ce sont 20 observateurs à long terme qui seront sur le terrain. Et dans une semaine d’autres observateurs à cours terme seront déployés pour renforcer l’équipe le jour du scrutin ».

Frédérique leteneur, observateur électoral à long terme de renchérir : « nous sommes là pour observer le processus électoral en Guinée, voir si les listes des électeurs sont bien faites, si les cartes d’électeurs sont distribuées. Nous allons rencontrer également les acteurs administrative et politique afin de faire de rapport à l’union Européenne», a-t-il poursuit

Formés pendant quatre jours dans la capitale guinéenne, ces observateurs ont abordé à la fois les aspects logistiques propres à la mission et les aspects juridiques, politiques, électoraux, et médiatiques propres à la Guinée.

Ils prendront en suite contact avec l’ensemble des acteurs du processus électoral, notamment les démembrements de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), les forces de sécurité, les candidats à l’élection présidentielle ou leurs représentants, les autorités publiques, la société civile, les médias ainsi que les observateurs nationaux et internationaux. Elle est donc tenue obligée de respecter un code de conduite répondant aux normes internationales en matière d’observation électorale. Toute chose qui va sans nul doute contribuer à renforcer un climat de paix et de transparence entre les acteurs politiques et les secteurs impliqués dans le processus.

Paul J