Les autres prisonniers (de l’affaire du 19 juillet) peuvent jouir de cette grâce, mais pas Bah Oury. C’est du moins ce que pense Ousmane Gaoual Diallo, député à l’Assemblée nationale dans une publication peu après la diffusion du décret accordant la grâce présidentielle à des détenus.

Il déclare que Bah Oury doit refuser le décret et la grâce présidentielle en exigeant une amnistie générale, qui efface totalement et à jamais la condamnation.

La grâce présidentielle est une suppression ou une réduction de la sanction pénale, précise l’honorable Gaoual Diallo, qui souligne qu’il convient de ne pas confondre la grâce, qui n’entraîne la non-mise à exécution de la peine et qui s’apparente à un « pardon », de l’amnistie. Cette dernière efface totalement et à jamais la condamnation et qui entraîne « l’oubli » de la peine.

Dans le cas d’une grâce, explique le député, la condamnation reste inscrite au casier judiciaire, contrairement à l’amnistie, qui est un « oubli » absolu. C’est pourquoi, Bah Oury doit se battre pour obtenir une amnistie générale.

Page facebook de Ousmane Gaoual Diallo