Au Sénégal, 900 personnes ont été interpellées en 48 heures. Après l’attentat à Ouagadougou, les contrôles ont été renforcés notamment dans les grandes villes du pays. Les contrôles routiers sont donc fréquents. Les autorités mettent l’accent sur la prévention et appellent la population à la vigilance.

Dans le communiqué diffusé ce lundi par le ministère de l’Intérieur, il est indiqué que près de 900 personnes ont été interpellées entre vendredi soir et dimanche dans les villes de Dakar et de Thiès : plus de 300 personnes pour vérification d’identités, 37 pour ivresse sur la voie publique et six pour nécessité d’enquête. 280 véhicules ont été placés en fourrière, 2 kilos de drogue saisis.

Ces interpellations se sont faites « dans un contexte spécial de prévention et de riposte à la menace terroriste », précise le communiqué, après l’attaque de Ouagadougou, au Burkina Faso, le 15 janvier dernier.

Des militaires autour des lieux sensibles

Equipés de fusils, les militaires travaillent le plus souvent en binôme. Placés au niveau des grands carrefours, des bâtiments officiels, des hôtels, des ambassades, ils arrêtent les véhicules, contrôlent les papiers des occupants et opèrent des fouilles complètes. Des pick-up de la police et de la gendarmerie complètent ce dispositif en patrouillant.

Oumar Mal, le directeur général de la police a indiqué que d’autres dispositifs de sécurisation seront mis rapidement en place. Il a également appelé les forces de l’ordre « à plus de vigilance et à collaborer avec les populations sans lesquelles aucune mesure de sécurité ne serait efficiente ».