La Guinée à l’instar de la communauté internationale a célébré la fête de la femme ce 08 mars sous thème « autonomisation de la femme et lien avec le développement durable ».

D’entrée, madame Sanaba kaba, ministre de l’action sociale a tout d’abord demandé une minute de silence à la mémoire du feu gouverneur Soriba Sorel Camara avant de souhaiter la bienvenue à tout un chacun.  «  Je voudrais dans le même élan adresser mes sincères remerciements au président de la république sur le choix du thème. Je saisis cette opportunité pour saluer les femmes qui sont les premières à se lever et les dernières à se coucher. La particularité de cette fête est le premier du second mandat dédié aux jeunes et aux femmes ».

Issa Sy, invitée d’honneur de cette fête des femmes est étudiante en médecine et souffre d’handicap physique. Au cours de son discours, elle a ému la foule par son histoire. « Ma présence est le résultat d’un concours de malheur et de bonheur qui remonte à ma naissance ? Ce n’est qu’à 4ans que je me rends compte de mon handicap. Je dois ma scolarisation à ma famille et aux bonnes volontés ». Elle reste confrontée à différents problèmes d’équipements pour poursuivre mes études. Aujourd’hui plus qu’hier, Issa se rend réconfortée, puisque la réussite est au bout de l’effort.

Les femmes et filles de Guinée se réjouissent du choix pertinent du thème de cette année qui porte sur ‘’planète 50/50’’ pour l’autonomisation et l’égalité des sexes dans tous les domaines de la vie.

 Madame Goumou Morgan, représentante des ONG, a fait des plaidoyers en faveur des femmes, qui sont entre autre : l’adoption de la parité, la poursuite de la culture de la paix, l’implication des femmes dans la promotion de la femme, l’effectivité de la césarienne, la nomination des femmes à de hauts postes de responsabilités.

Hadja Djenabou Diallo participante, se dit très heureuse d’être femme guinéenne, avant d’insister sur la souffrance des femmes guinéennes.’’ Hier la femme guinéenne était la plus pauvre de l’Afrique de l’ouest. Mais aujourd’hui, grâce aux différentes mutuelles les femmes pauvres sont devenues riches. C’est le moment pour moi de plaider en notre faveur’’.

Toutes les femmes sont égales en droit et en devoir. Donc chaque femme a droit à un emploi, à la sécurité, à l’alphabétisation. Mais surtout que les femmes soient nombreuses aux postes de décision. La cérémonie a pris fin par des chants et des danses.

                                                                                                            Marianne Traoré.