Le ramadan passé, la plus part des jeunes musulmans avaient adopté de comportement dignes de l’espèce humaine. Pendant ce temps d’abstinence, de prêche et d’imploration on pouvait remarquer de bonnes habitudes qui s’installèrent peu à peu chez les jeunes.
De jours comme de nuits, ils s’acquittaient réellement de leur devoir ou pratiquaient tout court leur religion ; cherchant ainsi à se rapprocher de leur seigneur. Disons que des comportements décents étaient alors observés à cette période.
Le genre vestimentaires bien soigné surtout chez les jeunes filles ; les boîtes de nuits et autres lieux de buvettes quasiment au ralenti, les mosquées beaucoup fréquentées, les relations intimes moins exposées, la prostitution même était en manque de la clientèle.
La dernière décade du mois, c’est-à-dire les dix derniers jours du Ramadan, nos mosquées refusaient du monde, et la plus part étaient des jeunes.
Ce qui veut dire que le jeûne était bien observé quand bien même il y’a eu de l’ivraie dans le tas.
Après le Ramadan, il est fort regrettable de constater le revirement de ces mêmes jeunes vers des comportements malsains dans nos sociétés. Ce qui est vraiment inadmissible.
A quelques jours seulement de la fin du mois saint, des failles et des ratés observent bien évidemment sous nos regards impuissants. Tenez ! Certaines personnes, sous l’alibi subjectif, se donnent le luxe d’aller à la dérive. D’autres, arrogamment et sans vergogne, évoluent tranquillement dans le besoin, elles se font remarquer aisément les bars et autres endroits clos alors animés, deviennent leurs lieux de prédilection où elles passent presque tout leur temps. Ici, la cigarette, l’alcool, la drogue sont fermées et consommés autrement le libertinage est à leur porté.
Pourtant, les guinéens, à la grande majorité pratiquent la religion musulmane dans une nation laïque. Cependant, loin d’une injonction, les jeunes guinéens ou tout autre pratiquant de la religion musulmane devraient conquérir la parité, la foi, la tolérance, l’amour du prochain, la réconciliation et que sais-je ? N’est ce pas une bonne manière de s’approcher de son créateur et de donner espoir à sa nation.
Somme toute, les jeunes en général, espoir de la Guinée, doivent revoir leur copie en tant que famille de demain pour adopter de comportement dignes de nom, rassurant les ainés qui, chaque année, font valoir leur devoir à la retraité. Il est donc temps que nos enfants nous écoutent pour être demain de respecter et véritables représentant de la grande nation guinéenne.

Ibrahima Sory Bangoura