le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique M. Yéro Baldé était devant la presse vendredi dernier au dit ministère  pour faire le point  de la présente tournée que le ministre a fait dans les différentes institutions supérieures publiques, privées, des centres de Recherche et de Documentation de notre pays.

Aux dires du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Yéro Baldé, objectif de la récente tournée était de partir regarder comment fonctionnent les Etablissements d’Enseignement Supérieur de notre pays, connaître les problèmes et espoirs pour notre pays.  La tournée du ministre Yéro Baldé l’a conduit dans toutes les institutions d’enseignements de notre pays, de la forêt en passant par la haute Guinée, la Moyenne Guinée et la Basse Guinée presque les réalités sont identiques et les problèmes sont d’ordre matériels et formation. De nos jours il y a 18 universités publiques pour 41 privées et 21 Institutions de Recherche et 8 centres de Documentation.

Parlant de quelques statistique, Yéro Baldé a fait savoir qu’aujourd’hui il y a 105 350 étudiants en moyenne soit 29% de filles,  60% viennent du secteur public, et 40% dans le secteur privé soit 2300 corps enseignants soit 10% dans le rang professorat et 503 chercheurs dont 11% de femmes. Aujourd’hui seulement 36% du budget de l’Etat est attribué au secteur de l’Education et  la subvention d’équilibre du centre de recherche et de Documentation est de 0,04%.

Selon toujours le ministre Baldé,  les constats des infrastructures sont amers et il ya des efforts à faire dans ce sens, le corps enseignant est vieux et l’âge trop avancé  joue parfois sur la qualité des enseignements  et il faut aussi créer des cadres de disponibilités en nombre et en qualité pour que le secteur éducatif soit attractif.

Le comité mis en place récemment par le chef de l’Etat le Pr Alpha Condé est  de transformer notre système éducatif guinéen avec l’apport de tous,  attirer les gens  pour venir dans l’éducation et cela ne peut se faire sans la formation des formateurs afin de rendre attractif l’enseignement en général. D’autres questions concernant le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique ont été débattues  au cours de cette conférence de presse.

AT