La coopération européenne qui a vu le jour suite au traité de Rome en 1950, en faveur de la collaboration bilatérale franco-allemande entre Robert schuman ministre français des Affaires Etrangères d’alors et son homologue allemand Konrad Adenauer  d’où l’accord du charbon et de l’acier ; devenue l’union européenne fruit du traité Maastricht en Novembre 1993 qui a une superficie 4.5000.000 km2. Aujourd’hui, elle est constituée de 27 pays, après la sortie hier du royaume uni en faveur d’un brexit.

Traditionnellement un pays de croissance et de dynamisme éco nomique,la grande Bretagne qui incarne à elle seule 18% du PIB de Bruxelles et deuxième contributeur après l’Allemagne, abandonne les siens en préférence de plusieurs raisons qui sont entre autres : la flambée de l’immigration au sein de l’UE, la politique d’intégration, entrainée par la demande de l’Etat islamique de Turquie, l’exagération de la dépendance en faveur des pays à faible croissance sont quelques points saignants de ce fameux référendum.

Devenu membre il ya 43 ans, le royaume Uni, était un acteur essentiel pour l’intégration européenne, du point de vue militaire, économique voir même diplomatique, ce référendum de ce jeudi 23 juin, aura notamment réveillé des polémiques dans une Europe enquête de solidarité et d’intégration.

Certes, cet événement du 23 juin a aussi affecté les bourses financières européennes à la baisse comme celui de CAC40 de Paris, DAX de Francfort  et de FTSI de Londres. En d’autres termes, les rapports de force entre les classes politiques font surface au sein des Etats portée sur ce référendum.

L’union Européenne est-elle controversée ou alors les aspirations nationalistes de l’Europe d’alors suscitent la convoitise ?

Toutefois, le vote de ce jeudi aura sans doute marqué des conséquences asses amères tant sur le plan endogène c’est-à-dire au sein même du royaume Uni, avec un éventuel référendum des écossais et des Irlandais qui se traduirait  du maintient ou de retrait dans le royaume uni et également sur le plan exogène sur déséquilibre des accords commerciaux et les conséquences. La nouvelle page de l’Europe se dessinera telle? Choix de mettre fin à quarante-trois ans avec l’UE aura des suites pour l’avenir du fédéralisme européen surtout sur les questions d’immigration et monétaire.

A noter que le dernier résultat de ce fameux suffrage est : rester 48,1%, quitter 51,9% soit 72,8% du taux de participation.

En claire, ce référendum britannique aura provoqué des effets boule neige sur l’intégration Européenne et aussi sur la démission du 1er Ministre David Cameron qui sera exécutée en Octobre prochain et également une éventuelle conséquence sur la question des frontières Européennes et bien attendu une velléité nationaliste dans certaines classes politiques Européennes dont le front national (FN) français et la ligue du Nord Italienne et encore la montée xénophobe dans le vieux continent.

Amara Touré