Le tirage au sort de la 57ème édition de la coupe nationale s’est effectué le 20 juillet dernier. Le vainqueur de la 56ème édition ‘ASK) et le finaliste malheureux (Horoya) n’entendent en lice qu’au stade des huitièmes de finale.

La Fédération Guinéenne de Football (FEGUIFOOT), on le sait, organise chaque année le championnat national (ligue 1, ligue 2, division nationale) et la coupe nationale de football. Cette dernière compétition symbolise notre souveraineté internationale recouvrée le 2 octobre 1958. En 2015, c’est le club de la presqu’île de Kaloum du président M. Aboubacar Dinah Sampil (Bouba Sampil) pour les intimes qui s’est adjugé la 56ème édition de la coupe  nationale, pour le plus grand bonheur de ses nombreux supporters aux quartes coins et recoins de la Guinée. En finale, les jaunes-verts de Kaloum présidés par M. Bouba Sampil, se sont imposés 2-1 face au triple champion de Guinée de M. Mamadou Antonio Souaré.

Les vainqueurs de la coupe nationale ont reçu un chèque de 100 millions de francs guinéens et ont eu la lourde mission de représenter la Guinée en coupe de la confédération. Quant aux finalistes malheureux, ils s’est vu offrir 50 millions de francs guinéens.

Alkaly Camara, footballeur à Bonfi : C’est bon de voir nos clubs dans les compétitions africaines, mais mouiller aussi le maillot c’est le devoir pour eux de le faire, car ils vont honorer leur club mais aussi notre pays.

Mais, nos clubs ne progressent pas en coupe de la confédération, c’est ce qui n’est pas du tout encourageant. Donc, j’invite tout le club à jouer pour eux d’abord, et surtout pour la Guinée.

Ibrahima Sory Bangoura, journaliste sportif : La Guinée est un pays de football, donc notre sort est dans nos mains. Mais sans vous mentir, les présidents des différents clubs font leurs mieux, mais nos joueurs ne sont pas sérieux, en plus, les joueurs guinéens n’évoluent pas du tout, c’est le plus grand danger. Sinon, actuellement le championnat guinéen à part quelques un, c’est des étrangers qui évoluent, mais pourquoi pas nous aussi, parce que l’école nous manque et surtout le manque de se responsabiliser. Donc, j’invite les joueurs de se mettre à la tâche comme Eto’o, Drogba et tant d’autres.

Ibrahima Sory Bangoura