De tous les temps, pour des raisons subjectives, des femmes sont l’objet d’injustice notoire de ségrégation et d’exploitation de la part des hommes. Pourquoi ? Que dire des hommes de considération d’un siècle reculé qui placent sans ambages la femme comme subordonnée. La femme était privée de bien de droit : instruction, vote, choix de l’époux, exploitation, quasi absence dans les instances de prise de décision.

Avec le temps et la prise de conscience, les femmes se sont mises dans la trajectoire de revendication non sans écueils.

En 1977, l’Assemblé Générale des Nations-Unies adopte la date de 8 mars comme « journée internationale des femmes » au cours de laquelle les femmes du monde entier se retrouvent pour se donner une idée ou évaluer leur parcours ; les points forts et faibles, les perspectives. Elles font des plaidoyers auprès des autorités pour la prise en compte de leurs réclamations. Que dire d’un texte de loi qui octroie un quota de 30% aux femmes pour la course à une élection ? Combien de femmes au sein des institutions de décision et de gestion du pays.

Par conséquent, il faut une abnégation, une cohésion et un esprit de solidarité des femmes. En Guinée, la promotion de la femme a toujours été le leitmotiv des dirigeants, mais la réalité sur le terrain est autre chose. Il ne faudrait pas baisser les bras ; car les soient minimes, des progrès sensibles s’affichent en termes de promotion de la gente féminine : L’appuie à la scolarisation de la jeune fille est une volonté politique, les femmes ministres, députés, chefs de cabinet, conseillères de différentes spécialités progressent plus ou moins. Même si les hommes ne vont pas mettre la promotion dans des assiettes  pour remettre aux femmes au bord du lit.

Mme Soumah  Aminata Camara, femme d’affaire : Il faut se battre à tout prix afin d’arracher les droits encore confisqués pour être au devant des instances de décisions.

Evidement, avec la compétence comme cheval de bataille, d’où la nécessité de formation et abnégation. La femme n’a-t-elle pas les mêmes droits, libertés et responsabilités que les hommes ?

BIS