Transport5Tous les jours à Conakry, le combat pour avoir de véhicules   ne fait qu’empyrée. Une  bataille sans merci que les habitants mènent tous les jours pour se rendre à leurs destinations quotidiennement. Pour se déplacer, c’est un véritable calvaire pour certains.

Ils sont souvent des cadres de l’administration, des élèves, des étudiants, des commerçants ou des hommes d’affaires qui sont dans cette situation de problème de véhicules. Pourtant, parmi eux, beaucoup sont tenus à respecter le programme du jour. Par ailleurs  les bus qui devraient  soulager les populations en matière de transport deviennent de plus en  plus rares dans la circulation.

Ainsi, les chauffeurs de taxis fatiguent les passages par ces mauvais caractères contraires  à la règle de conduite dans la société.  Surtout en doublant le prix de tronçon ou couper le tronçon pour avoir plus d’intérêt  sur les passagers.

Face cette situation qui gangrène, M. Facinet Camara, fonctionnaire exprime son mécontentement : « Les chauffeurs de taxis nous tuent par leurs mauvais comportements en longueur de journée, causés de mauvaise foie pour certains personnes. Si tu n’as pas beaucoup d’argent sur toi, tu ne peux pas emprunter un  taxi à Conakry. Car, ils disent Sangoyah et après,  ils débarquent les gens pour chercher d’autres qui vont à Matoto. Ils font tous ce mauvais comportement  pour gagner plus d’argent sur les passagers, ce qui n’est pas normale».

Alors, je lance un appel à l’endroit de notre gouvernement, de venir aux secours de la population, car le développement d’un pays commence par le transport urbain, mais hélas, chez nous c’est le contraire.

Quant aux muni bus, communément appelés Magbana fréquents dans la circulation, soulagent énormément  une grande partie des passagers. Pendant l’embarquement, ces passagers se dotent de l’extrême force pour avoir de place à bord. Parmi eux, il y a des  personnes âgées, handicapées, les femmes et les enfants. Dans ces actions, les passagers détenant de bagages sont souvent rejetés par les apprentis ou d’autres passagers, et sans oublier les voleurs qui profitent aussi, pour voler.Véracité

A l’intérieur, les passagers sont serrés sur les blancs comme une boite de sardine. Et ceux qui n’ont pas de place préfèrent rester courbés comme un esclave qu’on en voit à l’occident. Dans ces moyens de transport, les citoyens ne cessent de solliciter l’aide des autorités de l’Etat afin de penser à régler ce problème de déplacement qui fait souffrir les populations de notre pays.

A souligner que l’État doit trouver de voies et moins pour satisfaire les besoins des populations en matière de déplacement.

BIS