C’est n’est nullement une surprise à Conakry, à chaque période de la saison pluvieuse, l’on assiste à une dégradation massive de nos goudrons. De Kaloum à Dabompa en passant par Taouyah jusqu’à Lambangni, on enregistre entièrement le même constat.
En effet, la capitale Conakry, qui est sensée être la vitrine sur les infrastructures routières du pays, est serieureusement confrontée dans son ensemble aux multiples problèmes liés à la casse sans cesse de nos routes nationales et secondaires.
L’on se souvient, il ya quelques années, cette décadence n’était pas aussi décevante, jadis, quelques une supportaient le terrible coup des effets des engins lourds ( la machine Caterpillar, remorques et autres ). Hélas avec nos maigres moyens et le manque d’entretient nécessaire, les voiries publiques subissent d’énormes dégâts en vue de pratique la bonne circulation pour les usagers.
Très inquiets et indignés, les usagers de la route dans cité déplorent cette situation lamentable, qu’en bien même, nombre parmi ont été victimes de cette détérioration sur le long des différentes voiries urbaines.
Aux dires de Salif Sylla, Ingénieur de profession « cette situation actuelle sur l’état de nos routes est due essentiellement en amont par le manque de financement suffisant pour faire face aux projets ; en aval, cette question s’articule également sur l’absence depuis belle lurette, des transports ferrés, maritimes et aériens. Tout ce marasme repose en grande partie sur la circulation routière, ça provoque dangereusement la déchirure des goudrons, sans oublier aussi les manœuvres sur les installations de la fibre optique, l’action des agents de la société des Eaux de Guinée ( SEG) et vient se greffer l’effet dévastateur des eaux stagnantes sur les routes, causés par l’inondation des canaux d’évacuation en sont les raisons centrales de la dégradation de nos goudrons.
En bref, toutes ces explications démontrent l’effet négatif sur la mise en mal de l’état de nos routes de Conakry.
Pour l’heure, la nature de nos voiries reste désormais un calvaire, en attendant éventuellement la réhabilitation du transport routier dans la cité.

AM TOURE