Autorisés à déménager dans les alentours de Coyah ; peu sont parmi eux qui appliquent cette décision des autorités du gouvernorat de la ville de Conakry. Le manque d’espace suffisant, l’encombrement du centre ville et autres aspects empêchant d’établir une bonne perspective dans les années à venir en vue de bâtir un projet sur ces lieux occupés par les parcs à auto, sont entre autres la vision des autorités.

En effet, depuis l’annonce de son interdiction à Conakry en Décembre dernier sous Soriba sorel Camara, les responsables des parcs automobiles jouent au rythme de sourds devant cet arrêté du conseil de ville de Conakry, une mesure tout à fait minimisée par les propres décideurs en charge du dossier.

L’on se demande, quelle est l’importance de la puissance publique en Guinée, des mesures sont telles prises à la hâte ou bien ce n’est qu’une décision du feu de paille ? Ce sont autant d’interrogations que nombres de guinéens se posent en termes de l’application des différentes mesures prises sur le sol guinéens, alors à qui la faute ?

Cependant, on n’exclut guère la prépondérance que jouent ces parcs automobiles à Conakry, en raison de leur proximité aux riverains, mais aussi du point de vue de sécurité, kaloum et ses environnants figurent des lieux parmi lesquels, la protection existe.

Concernant les décisions étatiques, rares sont lesquelles sont obtempérées, au regard du pouvoir public, nul n’a le droit de contredire les décisions émanant du pouvoir d’Etat, malheureusement ce fut le cas guinéen ou presque. Tant bien que mal, la présence des parcs automobiles à Conakry n’a nullement pas un effet direct sur la vie du quotidien guinéen à fortiori l’Etat en place, mais du point vue environnemental c’est nécessaire.

Selon Moustapha Sidibé vendeur d’auto à Kaloum « cette question sur le déménagement vers Coyah, est une décision qui n’arrange pas du tout nos activités à tel point que, nos différents clients, auront du mal à partir jusqu’à là-bas pour acheter nos produits. Au-delà ça, il ya aussi le manque de sécurité dans ces périphéries, nos voitures seront sans doute exposées à la merci des bandits » conclu t-il.

Facinet Baldé citoyen «  moi je pense que nos décideurs prennent des mesures presque aléatoire, aucune mesure d’accompagnement n’est mis sur pied afin de mener à bien les différents projets salvateurs ».

A y réfléchir, il serait judicieux pour les responsables différents des parcs automobiles d’évacuer leurs engins vers la destination qui leur sont assignées par les autorités, en vue de permettre en aval la réhabilitation des endroits actuellement occupés dans le but d’amorcer des projets rentables pour l’intérêt commun des populations ; gage d’un développement harmonieux.

AMS