Le lieu qui a un nom emprunté d’un pays africain, est celui d’un coin pas très moral sis d’un milieu très fréquenté par tous l’âge confondu. Cet univers situé en plein air, est un lieu où se côtoie drogue et prostitution.

Dès 17 heures, les sons des musiques hip hop et reggae résonnent dans les maquis de fortune faites avec vielles tôles. A quelques mètres de là, les maisons de passe construites le long des rails de l’ancieprostitution-guinee-1560x690_cn chemin de fer Conakry-Niger, accueillent le premier visiteur. De jolies ‘’nanas’’ qui pratiquent le plus vieux métier du monde et habillées dans les tenues excitantes, font découvrir volontiers leurs monts de venus dans le but d’attirer la clientèle. Elles vous offrent gentiment leurs services à quinze milles francs guinéens la passe. Pour certaines, la capote, connait pas.

Mais la condition que vous augmenter la mise. Quand à la bière et l’alcool, elles coulent à flot. Est-ce une des conséquences néfastes de la cherté de vie qui bat son plein à Conakry ? Nous ne pouvons l’affirmer pour l’instant.

Mais la chose la plus remarquable dans cette histoire polluée de murs dégradant, est le fait que, parmi la jeune clientèle, on n’y dénombre pas mal de pervers en quête de la chaire fraiche.

Il est 20 heures, un retour en arrière pour voir ce qui se passe réellement de l’autre coté des maisons en tôles. Le spectacle qui s’offre à nos yeux, n’est pas surprenant.  Car se servir de la drogue en ces lieux, ne semble pas être un délit.

D’ailleurs comment il peut l’être quand on découvre parmi ces drogués, des corps habillés qui s’adonnent à cette pratique à cœur de joie.

Le baladeur