Depuis des siècles,de génération en génération se métier s’apprend dans les différents continent du monde ;l’Afrique ,l’Amérique et l’Asie qui fut cet instrument traditionnel devenu de nos jours moderne « le djémbé » .

Le djémbé est un instrument de percussion africaine composé de fut de bois en forme de calice tendue à l’aide d’un système de tentions (originellement des chevilles en bois ou des cordes sintéthyques et des anneaux en fer à béton), que l’on joue à main nue et dont le spectre sonore très large génère une grande richesse de timbre, la forme évasée du fut viendrait de celle de mortier à piler le grain :

Il vient de l’Afrique de l’ouest, crée au sein de l’empire du Mandingue, mis en place par Soundiata Keita au  XIIIème siècle qui s’étendait de la Guinée à l’est du Mali et au nord de la Côte d’ivoire en passant par le Burkina Fasso.

Le djémbé appelé par les soussous « bôté » fait partir d’un ensemble polyrythmiques et s’entend que très rarement seul .Les membres de cet instrument sont le doundoumba, le sanghan, le kenkeni plusieurs djémbé d’accompagnement et un djembé soliste depuit, il est presque indissociable de la danse africaine dont les phrases du soliste marquent les pas.

En effet c’est dans les années 1950 que le djémbé commence à s’exporter en dehors de l’Afrique grâce à Fodéba Keita ancien Ministre de la culture dans les années 58 et les Ballais Africains puis, grâce à la guinée et son président Sékou Touré qui érigea le ballet national de la république comme vitrine de son régime.

Peu après, c’est dans les années 1980 que le djémbé conduit le ballet Africain dans un monde de grand djembéfola issues des ballets nationaux (Mamadi Keita le plus connu d’entre eux mais aussi Amadou Kienou, Adama Dramé  etc. …     . Qui jouent régulièrement et ont fondé des centres d’apprentissages en Europe, aux Etats Unis et au Japon.

 Amara soufiane Touré