Considérée comme l’institution chargée de juger les auteurs de guerres, de massacres et autres délits nuisibles dans la société à laquelle nous appartenons ou ailleurs, la cour pénale internationale est de nos jours remise en question par l’opinion publique Africaine et également par certains pays du continent noir.

En effet, depuis quelques années, la cour pénale internationale est sous le feu des critiques de la part de plusieurs dirigeants Africains et ces concitoyens, la jugeant ainsi  contre les Etats Africains et leurs intérêts. Créée suite au traité de Rome en 1998 avec une soixantaine de pays et entré en vigueur en 2002  pour coordonner l’instance pénale mondiale, contre les crimes de guerres, crimes contre l’humanité, en vue de préserver les futures générations des atrocités des conflits, tel est le but de la CPI.

Ainsi, après le génocide Rwandais en 1994, nombres de dirigeants Africains seraient sur la sellette de la cour pénale internationale en occurrence : Agathe Habiriyemana l’ex 1ère dame Rwandaise et plusieurs de ces complices génocidaires, jean pierre M’bemba de la RDC, Omar El Bechir du soudan du Nord, les terroristes d’An sardine du Mali et aussi Moussa Dadis Camara de la Guinée, pour le cas du massacre du 28 septembre 2009.

Face à cette attitude juridique, l’opinion publique Africaine à travers sa société civile et une grande partie des gouvernements du continent, reprochent à l’institution de s’attaquer seulement aux Africains, étant donné que les autres signataires du traité de Rome, c’est-à-dire les Européens, les Américains et les Asiatiques ne sont guère inquiétés par CPI. Certes, les délits sont commis par les dirigeants et les citoyens de ces contrées, qui restent en vain, sans aucune procédure pénale ou quelconque.

C’est dans l’optique que le parlement Burundais, Sud-Africain et récemment le pouvoir de Banjul (Gambie) ont décidé de se retirer au sein de la CPI. Toutefois, comment pourrait-on être protéger de nos dirigeants en cas de dérive autoritaire, par quelle alternative pourront-on les jugés, lorsqu’on sait que la séparation des pouvoirs en Afrique est extrêmement fragile, ya t-il d’autres instances coercitives en vue de réguler des dérives ? Ce sont autant de questions que l’on se pose en cas d’abus à l’égard des chefs d’Etats du contient.

Devant cette situation rocambolesque, les illégitimes politiques du continent, auront vraisemblablement leur prétexte devant la communauté internationale, tout en sachant que l’ordre juridique et constitutionnel de leur pays respectif est permanemment bafoué, les élections tripatouillées, le droit de l’homme abusé et la liberté de presse muselée, sans tenir compte de la dépendance de la justice et du jugement rendu en faveur des régimes.

Le vote pour le retrait de la Burundi, de l’Afrique du Sud et le projet de la future sortie de la Gambie à la CPI, serait en outre un nouvel épisode de l’histoire de cour pénale internationale. Par ailleurs, selon l’analyse des détracteurs, bon nombre des leaders occidentaux devront comparaitre devant cette cour, pour l’agression non conventionnelle des pays tiers, ils accusent également ces pays dits démocratisés d’avoir laissés des milliers d’africains mourir dans les eaux méditerranéennes, ainsi critique t-ils la gestion de la CPI à l’égard de l’Afrique.

autre facteur de discussion, est celui du paradoxe des Etats non signataires au traité, comme les Etats-unis d’Amérique, la chine, la Syrie, la Russie et autres, sont cependant exemptés de la juridiction de la CPI, car malgré leurs délits, la cour nullement le droit de porter plainte contre leur pays y compris leurs concitoyens.

en toute évidence, le manque de son universalité, suscite par ailleurs son handicape, sa faiblesse vis à vis des Etats. autre logique, certaines puissances, jouent la stratégie politico-judiciaire, pour parvenir à leur fin, si elles constatent la fragilité de leurs intérets.

Pour l’heure, le traité de Rome de 1998 sur lequel la cour pénale internationale repose semble plus que jamais controversé par la quasi-totalité de l’opinion publique Africaine à travers des régimes autoritaires craignant  des poursuites judiciaires, au grand dam de l’équité et de l’ordre moral.

Réactions : Ismaël Sylla citoyen à Conakry « l’attitude de la CPI n’est pas aussi équilibrée entre les pays occidentaux et Africains, le rapport de force est faible. Par conséquent, les africains sont certes marginalisés vis-à-vis des autres. Pense t-il.

Mohamed camara citoyen « moi je suis sceptique sur l’avenir entre les Etats Africains et la cour pénale internationale, car ça permet au moins éviter de commettre le crime, sans cet instance juridique, il aura des dérives politique et autres formes de délits. Affirme t-il.

AM