« A la recherche d’une vie décente ou mourir» tel est le slogan exprimé par des milliers de jeunes clandestins Africains désireux de frôler le sol Européen via la mer méditerranéenne.

Depuis quelques années, le continent Européen subit de l’afflux massif des immigrés Africains sur son territoire. Le Maroc était la destination privilégiée par ces candidats à l’exile, de nos jours, avec la guerre en Lybie, le phénomène prend une ampleur sans précédent, chaque semaine environ, on dénombre le départ des centaines et des milliers des personnes en partance vers les cotes Italiennes.

Un phénomène à la vogue qui incite même les femmes à prendre part à ce périple dangereux. Le plus souvent ces candidats à l’exile sont majoritairement les Soudanais, Erythréens, somaliens, guinéens, les sénégalais, nigériens voir aussi les nigérians, constatés ces derniers mois de 2016.

Ambitionnés de voyagés, ces immigrés de masses, accusent tour à tour le système de gouvernance de leur pays respectifs, qui provoque souvent la flambée de la  pauvreté, le chômage endémique des jeunes pour ces certains cas. Au-delà de cette configuration, nous avons également les réfugiés politiques, persécutés par leur différence religieuse ou politique, entrainant généralement les guerres civiles, et des milliers de déplacés à travers l’Afrique.

22000, c’est le nombre de migrants qui seraient morts en tentant de gagner l’Europe depuis 2000, principalement en traversant la méditerranée, selon les estimations d’un rapport de l’organisation Internationale pour les migrations sur les mouvements de migration dans le monde.

Récemment, une trentaine de jeunes Guinéens ont perdu la vie en tentant de franchir la méditerranée, laissant des familles en consternation et à la dépendance vis à vis des tiers personnes.

Cependant, en dépit de ces multiples tragédies, bon nombre des jeunes Africains aspirent encore à frôler le sol Européen au péril de leur vie.

Amara Touré