L’ONG AWEP-Guinée a initié un atelier de formation dans la salle de formation du CEDUST à l’intention des femmes pour le renforcement des capacités des femmes évoluant dans le secteur du commerce avec l’implication de l’USAID. Objectif de cet atelier de formation, faire la critique et l’autocritique, parler de l’autonomisation des femmes à travers le commerce sous l’initiative d’AWEP-Guinée. Cet atelier a connu la présence du représentant du ministère de l’Elevage, conseillé du ministre, El Mamadou Mouctar Sow, du secrétaire général de la chambre du commerce M. Cheick Fantamady Camara, du secrétaire général de la commission de l’UNESCO M. Ibrahima Solo Condé et des femmes commerçantes massivement mobilisées pour la circonstance.
Pour Cheik Fantamady secrétaire général de la Chambre du Commerce, l’initiative de l’ONG AWEP-Guinée est à saluer car ça va tout droit pour le renforcement des capacités des femmes qui doivent être outillés en technique de commerce à travers la formation car tout passe par la formation car c’est le meilleur créneau de la société. Selon toujours M. Camara, cette rencontre avec ces femmes est nécessaire car ça nous permet de combler le vide. Aujourd’hui nous occupons le peloton de derrière au niveau continental donc il faut faire face à cette situation qui passe forcement par la formation. Cette rencontre doit permettre à toutes les productrices et exportatrices d’être mieux ouillées malgré des considérations diverses à travers le monde et aussi les services de contrôle de qualité doivent fournir un effort pour les normes.
La présidente d’AWEP-Guinée Saran Keita initiatrice du présent atelier a affirmé que tout récemment, la délégation d’AWEP-Guinée a assisté au forum Anglo/Afrique dont plusieurs pays étaient présents et notre pays n‘était pas sur la liste et compte tenu de cette situation on s’est dit qu’il faut aller vers l’USAID et les organisateurs pour demander pourquoi l’absence de la Guinée. Aux dires toujours de la présidente d’AWEP-Guinée, la Guinée n’a pas exporté un seul conteneur depuis fort longtemps et c’est pourquoi la motivation d’AWEP afin d’aider les femmes à exporter et cela passe par la formation sur le secteur du commerce. Face à ces défis qui nous interpellent tous ceux qui passent nécessairement par le respect de la loi et les normes internationales et nationales sur la chaîne de valeur, les produits passent d’abord au laboratoire, il faut qu’on se réveille en se donnant la main par le respect des lois dans le cadre de l’exploitation. Elle a en fin demandé au ministère du Commerce à venir en aide aux femmes à travers AWEP-Guinée et saluer aussi le travail des partenaires.

BIS