Depuis le 17 décembre 2014, les deux présidents ont annoncé le rétablissement simultané des relations diplomatiques et le début du processus vers la normalisation des relations bilatérales, cependant il ya eu différentes interprétations et sur la façon, dont serait cette hypothétique de normalisation.
Dans ce contexte, la première chose qui doit être clarifiée c’est que Cuba et les Etats-Unis n’ont jamais eu des relations normales. XIX siècle, la majeur des Antilles était une colonie de l’Espagne, exclue par la mère patrie d’avoir des relations normales avec le voisin du Nord. D’autre part, dès au début, a été fixé l’essence de la confrontation Cuba-Etats-Unis : la souveraineté par rapport à l’hégémonie, la raison fondamentale qui a empêché une relation normale jusqu’a à nos jours.
Par la suite, au moment où les Etats-Unis ont décidé de s’approcher de Cuba dans le but d’explorer la possibilité d’une normalisation des relations, une telle normalisation a toujours été prise d’un point de vue de domination, à savoir que Cuba devrait céder les terres souveraines en question de politique interne ou externe pour aspirer à normaliser les relations bilatérales avec les Etats-Unis. La normalisation faisait partie d’une stratégie visant à porter atteinte à la révolution à l’intérieur.
Une véritable normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays devrait se matérialiser dans l’élimination de l’agressivité classique et l’arrogance qui caractérise la politique américaine envers Cuba révolutionnaire, en commençant par la levée de ce qui a été son noyau dur depuis plus de 50 ans : le blocus économique, commercial et financier. La normalisation n’impliquerait dans ce cas l’absence de conflit idéologique et le désaccord dans certains domaines, sinon l’existence de ceux-ci dans les domaines de coopération. Dans un tel scénario de normalisation, les problèmes seraient analysés sur la base du dialogue.
Dans ce chemin difficile et complexe vers la normalisation, Cuba a mis à l’ordre du jour des points clés à résoudre l’enlèvement du blocus économique, commercial et financier, retourner au gouvernement cubain le territoire illégalement occupé par la base navale de Guantanamo, fin d’agression d’émission de radio et de télévision contre Cuba.
D’autre part, pour la normalisation effective des relations bilatérales, la politique américaine envers Cuba devra non seulement changer dans ses instruments, mais aussi dans ses termes. Comment une telle normalisation pourrait être garantie quand les Etats-Unis persistent dans ses objectifs stratégiques de changement de régime à Cuba, qui se manifestent à travers les financements millionnaires aux groupes qui minent l’ordre interne et constitutionnel de l’île, ainsi que la radio et TV Marti ? Comment parler de la normalisation des relations quand une grande partie de ces politiques vétustes d’hostilité contre Cuba, les Etats-Unis non seulement les maintiennent, mais comme il est dit dans la nouvelle directive présidentielle, sont inclues dans la vision que Washington a laissé entendre sur la normalisation.
Pour les Etats-Unis les relations normales avec Cuba, il faut faire deux choses : premièrement, supprimer les mesures punitives imposées à ce pays, et d’autre part, d’entendre à Cuba les avantages des nations en paix. Cela signifie l’interdiction actuelle sur les importations cubaines et une interdiction des exportations des Etats-Unis à Cuba.
Cependant, comme le chemin de la normalisation entre Cuba et les Etats-Unis ne cesse d’être un voyage dans l’inconnu, cette utopie résulte être essentielle pour avancer.

BIS