Décembre, un mois à la multiple facette, qui incarne la juxtaposition entre la célébration de la journée internationale de sida le 1er décembre et l’effervescence de la fête de fin d’année. En guise de ces variétés d’engouement, les salons de coiffures sont pris d’assaut par la foule de clients dans tous les coins et recoins de la capitale Conakry.

En effet, ces constats sont misent en évidence par un grand nombre de fréquentation de ces lieux sensés maquillés les gens, en vue d’être bien présenter ou éventuellement séduire son conjoint ou conjointe.

En dépit de ces efforts, nous observons un grand risque qu’encoure les clients pour la simple raison que, ‘’les coiffeuses utilisent les mêmes lames ou les mêmes instruments de travail pour plusieurs personnes, étant donné, en cas de saignement ou de blessure d’une personne infectée du VIH/Sida, cela pourrait contaminer les siens. Une pratique qui inquiète à plus d’un titre, les services de préventions de cette pandémie.

Certes, pour des raisons économiques, ces coiffeuses du marché d’Avaria de Madina, ne mettent aucune mesure de prévention afin d’éviter une éventuelle contagion de la clientèle, elles utilisent les mêmes objets pour limer les ongles, les paupières et bien attendu, la mise en place des faucilles pour les femmes  vaniteuses.

Mahawa Soumah coiffeuse de son état «  je pense que l’utilisation d’une lame pour plusieurs personnes est un grand risque pour la santé des clients, c’est par manque de moyens nous pratiquons ça, sinon c’est pas du tout approprié en faisant cette méthode de travail, parce qu’elle y va avec d’énormes conséquences ».

Face à cette situation embarrassante, les responsables des salons de coiffures devraient désormais prendre des précautions idoines en vue de faire face à cette menace potentielle, pour la pérennité de la santé de nos concitoyens.

Amara Soufiane Touré