Les conceptions par rapport aux mariages sont diversifiées et complexes. Certains optent pour la monogamie ( où l’homme n’épouse qu’une seule femme) d’autres ( où l’homme peut épouser plusieurs femmes). On parle même de la polyandrie où la femme épouse plusieurs hommes.

A voir ce problème de mariage de plus près, la polygamie semble exacerber du moins de l’avis de bien d’observateurs. A y réfléchir, bon nombre de questions se posent : pourquoi la polygamie ? quels sont les avantages ? Quels sont ces inconvénients ?

Pour répondre à ces interrogations, nous nous sommes entretenus avec certaines personnes dont les points de vue divergent.

M Kassory Soumah instructeur «  moi, je préfère me marier avec une seule femme que d’épouser deux ou trois femmes, en dépit que la religion ne nous l’interdit point, d’en prendre jusqu’à quatre. Pour la simple raison, dans les familles africaines musulmanes, elle est source de problèmes mais notamment entre les coépouses mais également entre les fils et filles consanguins. Les coépouses se livrent aux maraboutages, juste pour ne pas voir les enfants de sa coépouse prospérés, elles ont souvent souvent  tendance à mettre leur vie en jeu. En ce qui me concerne, prendre une femme, c’est de se sauver et avoir une longue vie. » Explique t-il.

Mame Touré étudiante « je pense que la polygamie en soit n’est pas mauvais,  seulement, si l’homme n’est pas sérieux entre femmes, quoi qu’on fasse elles ne  vont jamais s’entendre. Sinon, je reconnais très bien qu’il y a certaines femmes qui n’aiment pas partager aussi. Alors, dans ce cas de figure, quoi qu’on dise ou qu’on fasse, il n’y aura pas de paix dans la maison. Je pense également que la polygamie fait partir de mœurs, il est nécessaire aussi de s’adapter en elle. » Conclue telle.

Au-delà de ces facteurs, la polygamie est de nos jour, une question de moyen et de responsabilité, quant on sait combien de fois, il est crucial d’entretenir une femme, à plus forte raison que plusieurs. Les moyens économiques et la question de responsabilité reste néanmoins sensible.

A Touré