L’année 2016 a été marquée en Guinée par des campagnes d’assainissement de la Capitale Conakry. Mais les efforts consentis, les résultats sont mitigés aux yeux des habitants de la région spéciale.

Au dernier trimestre de 2016, des travaux de déguerpissement et de nettoyage ont été effectués au bénéfice des usagers des différentes  voiries publiques. L’année 2017 quand à elle, doit être succédée par celle de ratissage, étant donné qu’il reste beaucoup à faire sur le plan de l’assainissement à la modernisation des différents axes qui traversent le plus grand nombre des quartiers notamment à Enta marché et autres quartiers de la ville.

On constate encore ça et là le long des artères publiques, l’existence des parcs d’automobiles de tous genres obstruant la circulation des usagers de la route.

Donc, il est temps d’éduquer la population en faveur de l’exploitation de nos espaces urbains à travers une discipline rigoureuse  afin de prévenir les envahissements de nos routes pour favoriser la libre circulation des populations et de leurs biens.

Face à cette situation qui menace la santé des populations, certains citoyens se sont exprimés.

Mariama Sylla, vendeuse au marché de Enta, estime que le jet des ordures dans la rue et dans les lieux publics est dû à la non prise en compte des conditions sanitaires des populations par le gouvernement.

Nous jetons les ordures dans la rue, parce que nous n’avons pas le choix, après avoir fini de vendre, je suis obligée de déposée les ordures au bord de la route comme certains aussi, on n’a pas d’autre choix que d’agir ainsi.

Les populations espèrent qu’avec la mise en place de la police verte par le gouvernorat de la ville de Conakry dont la mission est de veiller à la régulation de la circulation (stations anarchiques des engins roulant) mais aussi à combattre contre l’insalubrité dans nos voiries, connaîtra un élargissement à travers tout Conakry afin de veiller à ce que ce corps habillé puisse réellement faire son travail.

BIS