Une évidence claire, la passion désordonnée forme de nos jours un véritable problème dans nos types démocraties en Afrique en particulier la Guinée. Cependant, à partir de plusieurs agissements, nous constatons avec amertume les réactions infondées des groupuscules de personnes pour cause de leur sensibilité, d’opinion et de leur appartenance sociale.

Toutefois,  au delà des dérives de la gouvernance étatique, il est à noter que la pression des masses populaires constitue à priori une forme d’agissement en vue de se réquisitionner davantage sur le mode de gestion au sein de l’appareil d’Etat.

Vigilant des aspirations publiques, ‘’ les gouvernements dans leur ensemble devraient  non éventuellement tenir en compte des promesses tenues pendant les campagnes électorales  mais aussi améliorer les conditions de vie des populations et d’ autant rééquilibrer l’ordre social au sein des nations’’.

Fontaine Camara juriste «  j’estime que parler de la démocratie en Afrique, notamment en Guinée est un débat judicieux qui permet évidemment de renforcer la culture démocratique et sociale au sein des jeunes démocraties surtout le cas guinéens. Cela permet d’expliquer l’importance de civisme pour nos concitoyens et également déterminer principalement les droits et devoirs de chaque citoyen vis-à-vis de son pays, c’est pourquoi l’on cite «  ma liberté s’arrête, là où commence celle des autres » ceci dit explicitement qu’une personne ne doit pas outrepasser ses limites au détriment des siens ». Affirme t-il.

Ousmane Touré administrateur civil «  le débat sur la démocratie est un sujet extrêmement aigu en Afrique, puisque nous n’avons guère la notion de base sur les principes élémentaires sur  ce mode de gouvernance ; bien sure l’Afrique médiévale avait une forme de gestion semblable à celle des occidentaux, mais ce type de gouvernance est naturellement caucasoïde (blanc).

On devrait consolider les anciens systèmes de gestions entreprises avant la colonisation, je pense également que les différentes pressions à l’égard de la démocratie actuelle est la résultante de la mauvaise gestion publique, je n’exclus pas dans une moindre mesure, la position partisane de certains de nos concitoyens, mais l’inefficacité de nos dirigeants suscite le désarroi du bas peuple, l’exemple des évènements de janvier et février 2007 en est un cas illustratif, contre le système vacillant de Conté » a-t-il souligné.

En revanche, l’impulsion des passions humaines sur l’évolution de la démocratie en Afrique est une réalité sur le continent, car elle aura fomenté la déstabilisation de certain régime du contient noir au grand dam des républiques.

Amara Soufiane Touré