La capitale guinéenne connait ce jeudi 30 mars sa première pluie de l’année civile de 2017. C’était dans les alentours de 5 heures du matin, qu’une forte averse s’est abattue dans la cité, provoquant ainsi le dégât considérable qu’humainement et matériellement.

En effet, les conakryas se sont réveillés ce matin les pieds dans l’eau, dans la boue et dans les saletés, chaque coin et recoin de la capitale étaient prisent d’assaut par des odeurs nauséabondes ; de matoto, en passant par le marché d’avaria de madina et une partie du centre ville de Kaloum assistaient le même constat de cette pluie de surprise.

Malheureusement on a enregistré la mort d’une jeune femme dans le quartier de Kobaya, dans la commune de Ratoma. Ainsi, pour nombre d’observateurs, ce désastre est dû principalement par le manque cruel des canaux d’évacuation au sein des différents quartiers de la capitale.

Albert Millimono citoyen à Dixinn «  le constat est vraiment déplorable, parce que non seulement l’incivisme bat son plein en matière d’insalubrité, mais aussi le manque de volonté politique et structurel à l’égard des décideurs. Dans cette optique, si le réalisme était vraiment là, nous pourrions mettre un terme à cette sordide situation. » Dénonce t-il.

Ce nouvel épisode de pluie, avec son cortège d’insalubrité suscite beaucoup d’indignation chez les citoyens, à tel point, plusieurs ONG militent pour vaincre ces tas d’ordures à Conakry, en guise d’illustration, la miss guinée 2016 avait pris son bâton de pèlerin la semaine dernière, afin de contribuer sur la lutte contre ces tares auxquelles nous faisons face.

Pour l’heure, le constat est alarmant et les marchés de la place demeurent impraticables pour cause des boues éparpillées de part et d’autre dans la cité.

AM Touré