Depuis 2mois M. Traoré et Mme sont a-couteaux tirés autour de la dépense journalière de 30.000fr pour une famille de six bouches, Mme exige à ce que son mari rehausse la popote a 50.000fr, son coup de cœur :

« Une fois au marché présentement je ne sais vraiment que faire ?tous les prix ont grimpé .Dans ces conditions comment le repas peut il être de qualité ? »

Ne comptant que sur son salaire de 1.200.000fr est dans l’embarras.

Outre le problème de marché, il est éclaboussé par tant d’autres : loyer, frais de scolarité, petits déjeuners, diners, frais de transports, d’électricité, d’eau….sans oublier que notre bonhomme est criblé de dettes.

Parlant de la cherté des denrées de première nécessité, nombre de vendeurs mettent en cause l’augmentation de la taxe douanière.

A noter que la règlementation des prix en Guinée est loin de la réalité.

Qu’à cela ne tienne les foyers, à l’image de celui de M. Traoré, n’ont d’autres solutions que de se consoler et attendre le ciel.

Face à cette situation qui ne finira pas autour de la polémique de la dépense journalière  dans une famille, certaines femmes ont exprimée leur ras-le-bol à l’instar de :

Mme Bangoura Oumou Dramé ménagère, affirme : « Bien que mon mari paye la dépense, une fois au marché, il me faudra augmenter de l’argent, car le prix du poisson commence par 10.000fr de bonne qualité sans compté les petits condiments a achetés pour en rehausser le gout de la sauce, je peux faire des heures à tourné dans tout les coins et recoins du marché, de table en table en demandent le prix des condiments afin de faire un bon achat ».

Mme Soumah Mariam Camara, ajoute : «le marché est chère avec la conjoncture actuelle la vie au foyer est dure, mon mari  est malade cela fait 8mois, il me faut vendre les chaussures le bénéfice que je gagne, je le partage entre mes enfants et les frais de produits de mon mari souffrant, imaginé avant le prix de la viande était à 15.000fr mais de nos jours 1kilo est à 35.000fr, par le Gombo se fait rare au marché ,on rencontre 2Gombo à 2000fr, beaucoup de personnes ne mangent plus à leurs faims, donc je demande au Gouvernement Guinéen de faire face à cette situation ».

BIS