Après une signature d’un contrat de gestion entre le gouvernement guinéen et la société française Veolia, les citoyens s’attendaient à l’installation des compteurs prépayés dans leurs maisons ou dans leurs bureaux. Mais un projet qui semble encore piétiné dans la boue.

Le courant électrique, pour tout homme moderne, demeure une denrée dont il est pratiquement impossible de se passer. En Guinée, malheureusement, ce courant est considéré par l’écrasante majorité de la population comme luxe auquel elle n’a pas droit.  Les différents  gouvernements et régimes qui se sont succédé à ce jour ont tous échoué, les uns après les autres, à trouver une solution durable au problème énergétique.

Dès son entrée en fonctions, à l’issue de la première présidentielle libre et transparente de la Guinée indépendante, le Pr Alpha Condé a placé au centre de ses préoccupations la fourniture régulière  du courant aux populations des centres urbains et des campagnes. C’est ainsi que  d’importantes sommes d’argent ont été déloquées et mises à la disposition de l’EDG  pour donner du courant aux populations. Mais hélas, cet argent n’aurait pas été utilisé judicieusement  par la guinéenne d’électricité. Conséquence, des coupures intempestifs, les délestages et que sais-je encore.

Est-ce qu’en réalisant le barrage Kaléta, l’on pourrait dire que le président Alpha Condé à réussi là ou les autres ont échoué ? Car les guinéens ont accueilli avec grand espoir le lancement de Kaléta, mais Kaléta n’a été ni plus ni moins qu’un outil de propagande dont le camp présidentiel s’est servi pour assurer à son champion une réélection à la tête de la Guinée.

BIS