Informer, analyser, décrypter, éduquer et à la fois sensibiliser sont d’autant les éléments vecteurs pour la mission notable du 4ème pouvoir. A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, notre rédaction revient sur l’importance et les enjeux que représentent le  monde médiatique actuel, à une période où la presse est prise pour cible du point de vue idéologique, politique voir même stratégique.

En effet, cette journée du 3 Mai marque le rayonnement de la liberté de la presse à travers le monde. Pour cela, l’opinion publique internationale est sensée accorder une place de choix pour cette cause lumineuse dont le seul but est la manifestation de l’information et de la vérité pour les peuples.

Ainsi, le journaliste n’est cependant pas un flatteur, ni l’artiste et moins un ennemi. Rendre sa tache accessible, nourrit le professionnalisme en son sein, c’est pourquoi, vivre dans une société sans la presse, c’est de passer son existence dans l’oppression et la tyrannie. Convaincu de ce constat, les médias en partenariat avec les organisations non gouvernementales accentuent leur force afin de lutter efficacement ces tares oppressives et machiavéliques.

Au de-là de son caractère d’information, la presse constitue une avant-garde pour la construction d’un Etat de droit, dans un environnement social apaisé et équilibré. Elle est également indissociable à la bonne marche des régimes parlementaires et  présidentiels, raison pour laquelle, le facteur de communication devient ainsi une priorité pour les services publics et privés dans la nation, sans quoi la société serait dans un repli absolu.

A titre d’exemple, pendant la guerre froide sous les régimes communistes, l’émancipation des peuples était un sujet tabou, les populations vivaient sans doute dans l’assujettissement des partis Etats au grand dam de la démocratie. Certes, les hommes du média  ne devraient être ni sous contrôle d’une entité ni à la merci d’un oligarque, ce métier caractérise la clarté et l’indépendance sans aucune forme de pression de quiconque.

Par ailleurs, certains individus perçoivent la presse comme un instrument de dissuasion pour mettre en mal l’image d’autrui ou de chantage, chose erronée. En toute évidence, la plupart des rédactions, ont un caractère moral et responsable, les cahiers de charges, rappelant les principes et la déontologie du métier face  au dérapage éventuel de la profession.

Soucieux de sa réputation, le monde du médium, appelle les personnes physiques et morales y compris les journalistes corrompus, que ces pratiques à l’occurrence : le marchandage, le clientélisme, l’éloge, les trafics d’influence, les  règlements de compte, la partialité, n’arnaque et l’arrivisme sont fermement condamnés dans cette profession.  Rien ne sera utile à part la manifestation pérenne de la vérité.

Pour cette noble cause, la presse dénonce toute forme d’emprise, de bafoue et l’exaction à son égard, pour mener à bien son rôle révélateur des sujets sociaux. Certes, ‘’ ils aiment la presse, lorsqu’il s’agit de louer ces acquis, ils combattent la presse dès qu’il s’agit de révéler ces défauts’’ cette configuration entraine l’ambiguïté de certains compatriotes. Pourtant, le média est diamétralement opposé pour chanter l’éloge des chefs et autres individus pensant nuire sa mission.

Aux journalistes qui profanent cette pratique, suscitent le désaccord et la division entre les filles et fils des Etats, lorsqu’on a point de clarté sur un sujet donné, il est nécessaire de vérifier l’information dans tout son état, sinon on aurait alimenté à un éclatement profond des sentiments des uns et des autres. Sinon il est préférable de s’abstenir.

En claire, cette journée commémorative aura certes été une occasion propice pour faire entendre la raison au détriment des idées oppressives, d’arnaque, de chantage et les autres formes ternissant l’image de la presse. Car le 4ème pouvoir se dessine en Afrique comme un métier profondément menacé par ces rivaux.

Am Touré