L’union Africaine, est une organisation d’Etats Africains créée en 2002 à Durban en Afrique du sud, en application de la déclaration de Syrte du 9 septembre 1999. La mise en place de ses institutions (commission, parlement panafricain et conseil de paix et de sécurité) a eu lieu en juillet 2003 au sommet de Maputo au Mozambique.

Bien avant cette reforme institutionnelle, existait l’organisation de l’unité Africaine (O.U.A) fondée le 25 Mai 1963 à Addis-Abeba, Ethiopie qui, avait pour mission fondamentale l’acquisition à l’indépendance pour tous les peuples africains et l’autodétermination des peuples Africains. Plus de quarante ans, le continent noir se trouve dans une situation quasiment précaire face à plusieurs thématiques d’ordre politique, économique et sécuritaire.

De nos jours, des nouveaux défis alimentent le souci de la nouvelle génération en vue booster l’élan structurel et conjoncturel du continent. Ainsi, à quoi peut-on s’attendre de l’union Africaine, quelles sont les dynamiques pour les chefs d’Etats et de gouvernements en vue d’assurer le progrès tant souhaité ? Ce sont autant d’interrogation que nombres d’observateurs se penchent dans le but de dessiner une nouvelle base pour l’organisation panafricaine.

En effet, après le sommet du Durban en 2002, une nouvelle ère de la gestion panafricaine fut mise sur la sellette, à savoir rompre avec les idéaux prônés les années 60, la mise sur pied d’une cour de justice Africaine, instaurer un parlement africain, l’établissement d’un passeport unique africain et autres.

Ambitieux devant les attentes, les peuples africains surtout la jeunesse souhaitent davantage la résolution des questions économiques axées sur l’employabilité de la couche juvénile qui, constitue 70% de sa population, cela permettra dans les années à venir de solutionner les problèmes existants et potentiels. Cela se traduirait ainsi, à faire face aux questions migratoires et sécuritaires notamment l’épineux phénomène du terrorisme sur le continent.

Par ailleurs, sur le plan sécuritaire, la pauvreté forme le noyau dur de cette entrave ‘’ insécurité’’. Lorsqu’il s’agit de se focaliser sur l’employabilité des populations en générale, le phénomène d’exode, d’insécurité, de migration et autres maux suscitant à déstabiliser nos aires géographiques et politiques au profit du mal. Au regard de analyses, ceci nous amène à mieux cerner les problématiques impérieuses, que les décideurs étatiques doivent minutieusement se pencher.

Sur le plan politique, économique et judiciaire, la promotion de la démocratie, des droits de l’homme à travers l’Afrique, surtout par l’augmentation  des investissements extérieurs par l’intermédiaire du programme du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD). Ce programme considère que la paix et la Démocratie sont des préalables indispensables au développement. Aussi la future création d’une cour de justice africaine, dans le but d’autonomiser la justice continentale, pour qu’à l’avenir les prévenus africains soit effectivement jugés en Afrique.

Toutefois, après le 28ème sommet d’Addis Abeba, en février 2017, le nouveau président en exercice de l’UA, le guinéen Alpha Condé, a dorénavant affiché sa volonté, de f aire l’Afrique un continent vis-à-vis indépendant à l’égard de la politique française en Afrique d’où la France-Afrique.

Pour l’heure, l’UA en tant qu’Institution panafricaine, tarde tant bien que mal à satisfaire les besoins des peuples Africains, souhaités par ses pères fondateurs.

Amara Soufiane Touré