Les banques, épicentres d’un système économique et financier, permettant de sécuriser les capitaux de toutes les entités sociales. Ainsi, elles manifestent son mécontentement à l’égard de son patronnât depuis plus de 4 jours dans tout le pays, pour cause !

En effet, depuis un certain nombre de jours, la velléité de grève se profilait dans ces milieux financiers réclamant ainsi, l’augmentation de salaire, la prise en charge du personnel contractuel et autres. C’est dans la journée du Jeudi dernier, que le mot d’ordre de grève a été lancée par les différents syndicats banquiers; Cependant, cette  suspension de ces activités ont certes paralysé d’énormes secteurs de la vie publique à savoir : les stations services, les secteurs informels  (commerce), la douane et plusieurs points stratégiques de l’économie nationale.

Très affectés par cette grève, certains acteurs des stations services d’essence menaçaient également à l’arrêt de ces dynamismes, pour cause du manque de sécurité de leur recette journalière. Car ces derniers craignaient une attaque potentielle des brigands et leurs commanditaires.

N’famara Sacko contrôleur de qualité à Shell « visiblement nous risquons de lourde perte, lorsqu’on sait bien que notre sécurité n’est pas garantie, à partir du moment où, n’importe assaillant peut tenter de nous braquer. Si les banques étaient au moins opérationnelles, nous ne risquons point de garder plus de 20.000.0000 francs chez nous, c’est pourquoi si elles prolongent leur mot d’ordre de grève à compter ce mardi 30 mai, nous préférons de stopper notre service. » Explique t-il.

Tout compte fait, le travail des banques sont par ailleurs lié à d’autres secteurs, d’où l’interaction entre le service douanier, le commerce et aussi les stations services. Ce mardi 30 mai, le labeur a repris dans les bourses créant une file d’attente considérable pour le bonheur des clients y compris pour le reste des activités en Guinée.

Amara Touré