Le constat est patent, pendant la saison pluvieuse, les marché de Yimbaya, de Matoto et d’Enta rencontrent des problèmes d’insalubrité énorme.
De nos jours, depuis, les premières pluies ont commencé à tomber dans la capitale guinéenne, nombreuses femmes vendeuses ont du mal à s’installer aisément pour liquider leurs marchandises à cause des ordures. Des eaux souillées les odeurs nauséabondes et autres immondices qui jonchent le long de la route gênent la circulation jusqu’à l’entrée des marchés. Une attitude néfaste, qui ternie davantage l’environnement et la santé des riverains, vient se greffer L’eau bouilleuse qui stagne sur la route empêchant ainsi la bonne circulation des usagers.
Les citoyens de la Capitale sont-ils devenus préservés contre les ordures au point qu’ils en accommodent si parfaitement, c’est la véritable question face à ce qu’il est désormais convenu d’appeler phénomène. Si l’ensemble des citoyens s’illustrent dans l’insalubrité, le marché de Yimbaya, Matoto et Enta, situé dans la Commune de Matoto sont particulièrement affectés les riverains de ces marchés ne font qu’entasser les ordures qui débordent et obstruent le passage au point de provoquer les embouteillages sur les grandes voies passantes.
Mme Bountouraby Sylla, vendeuse de condiments, révèle : « Qu’à chaque tombée de pluie dans la nuit, nous rencontrons le lendemain de sérieux problèmes au marché, parce que les habitants qui vivent au voisinage du marché font sortir leurs ordures sous la pluie et les jettent sur la route ; en plus, certains noctambules occupent nos tables en ces moments précis pour accomplir leurs sales besognes. IL n’est pas rare de constater des préservatifs usagés abandonnés sous les tables » précise telle.
Du fait du non sécurisation par une clôture avec portail, le marché est à la portée de tous les aléas, à ton remarquer.

Selon Monsieur Amara Bangoura fonctionnaire, la sortie du marché à proximité de l’autoroute, on voit des eaux de ruissellement entraine les ordures pour les stocker à notre emplacement. Face à cette situation, cela cause des problèmes de santé. Dans ces marchés les gens ne respirent pas convenablement de l’air de bonne qualité. Les grosses mouches arrivent souvent à souiller les aliments lorsqu’elles se déposent là-dessus vraiment il est temps que les autorités s’impliquent.
Souvent, pour revendre dans la journée, ces femmes sont obligées de débarrasser d’abord ces ordures de leur environnement faute de choix.
Aux dires de ces femmes, à cause des places que nous occupons, les administrateurs du marché, nous obligent à payer des tickets, à titre d’impôt. On se pose la question de savoir comment est géré l’argent que nous payons? Pourtant au marché, nous avons pris nos dispositions en mettant les ordures dans les sacs vides ; et quand c’est rempli, nous payons les charretiers pour les jeter. Malgré tout, il Ya des ordures par-ci, par-là, qui demeurent et nous entourent.
Nous demandons à ces gérants du marché, de veiller à notre santé en nous aidant à faire débarrasser le marché de ces ordures ».

Décidément il serait judicieux, de trouver une solution idoine, qui convient de mettre en place des stratégies de gestion des ordures à court et moyen terme, afin de juguler définitivement le problème environnemental de la pollution par les déchets de toute nature.
En attendant de mesures draconiennes face à cette situation qui ternit l’image de notre Capitale, les populations gardent un œil aux autorités compétentes en vue de trouver une suite favorable à ce fléau pour la préservation de la santé des riverains.
BIS