C’est devant une dizaine de journaliste qu’Alou Diamakan, étudiant en médecine au Brésil a  reconnu qu’il a avalé 60 boules de cocaïne. Arrêter à Conakry le 2 juin dernier à 4 heures du matin par l’office national Anti-drogue

Commandant Menet Condé, chef de division chargé de drogue dure à l’office Central Anti-drogue : Avec la permission de mes chefs hiérarchiques, j’ai le devoir de vous présenter un Bissau guinéen qui a été interpelé par notre service basé à l’aéroport  international Conakry Gbessia.

En effet ce monsieur, il nous vient du Brésil via Maroc, c’est dans les environs de 4 heures du matin du 2 juin dernier que ce jeune a été interpelé par notre service, de par sa manière de faire, nous avons interpelé pour lui démontrer de quoi il s’agit, mais grâce à l’intervention des autres services de sécurité

Pour finir, Commandant Menet Condé, dira on n’a pas eu des difficultés majeures pour l’interpeler, nous avons découvert en lui, par ingérence  60 boules de cocaïne, il a ingéré en guise de commerce. Voilà c’est  Aliou Diamakan, il est de nationalité Bissau guinéenne, je voudrais vous  signaler  aussi dans l’intervalle d’un mois, nous avons interpelé deux autres cas, donc, il est la troisième personne  par le même système.

De son côté, Mamadou Camara, chef de division à l’office central d’Anti-drogue : Comme il vient de le dire, commandant Menet Condé, ce jeune est établi au Brésil, il se dit étudiant en médecine, donc, il a transité pour Conakry avec la marchandise qui était destinée à Conakry. Mais d’après lui, les circonstances de son interpellation, on n’a pas besoin de vous dire tout ça. Donc ce jeune a été ciblé par nos agents qui sont basés à l’aéroport, il a été abordé par nos hommes qui l’ont fait passé au scanneur  pour les bagages, après les bagages qui ont été contrôlé  absolument rien comme drogue. Déjà, nos hommes avec l’expérience qu’ils ont, ils ont douté sur lui, c’est ainsi qu’il l’on conduit au bureau pour l’interroger, mais il n’a pas reconnu les faits qui lui ont été reproché, donc, pour approfondir l’enquête il l’on amené à l’hôpital Ignace Deen pour le soumettre à l’examen, avec un médecin spécialisé  on a constaté un corps étranger dans son ventre, et comme il s’avait il n’avait plus la porte de sortir, il a choisi lui-même d’évacuer naturellement les boules, c’est ainsi dans la nuit du 2 juin à 4 heures du matin et le 3 juin il a été suivi durant toute la journée, il a évacué régulièrement une vingtaine de boules ainsi de suite jusqu’à évacuer les 60 boules .

Toujours dans la même lancée, Il a reconnu que c’est lui qui a avalé, mais comment il a avalé ces boules et qui lui à remis ces boules ? La réponse à cette question, que c’est au Brésil qu’il a été abordé par un certain Victor de nationalité nigériane  qui lui a fait une préposition en échéante qui l’a affecté et il a accepté, il l’a fait assoir dans sa chambre, il a d’abord  donné ces comprimés mais quel nature de comprimé, qu’il n’arrive pas à déterminer, après avoir avalé ces comprimés, il a ensuite avalé à l’espace de 6 heures 60 boules, donc, de 11heures à 17heures il avalait les 60 boules, et il a pris l’avion à 21heures pour la Guinée  via le Maroc où il à passer  sans problème, mais nos hommes ont réussi à mettre main sur lui à Conakry.

Quant à Aliou Diamakan, le narco trafiquant, moi je suis étudiant en médecine au Brésil, lorsque je voulais venir chez moi à Bissau, monsieur Victor m’a proposé de faire ce travail pour lui, mais pour le début, je n’avais pas accepté. Donc, pendant un mois il m’amenait dans les restaurants et il m’a proposé 1500 Euro et  j’ai accepté, vu la somme qu’il m’a proposé. Donc j’ai pris mon avion pour le Maroc et puis Conakry où j’ai été arrêté.

Moussa Thièboro Camara, directeur de l’office national de la lutte contre la drogue  et crime organisé : Merci de m’avoir passé la parole, je ne suis pas là pour démontrer comment la saisi a été faite ou comment nos hommes font les opérations dans nos frontières, port ou l’aéroport, je suis là tout simplement rassuré les guinéens et exprimer encore notre volonté politique d’accompagner le président de la République de Guinée, dans le but de lutter contre les narcos.

Si la Guinée était hier la plaque tournante de la drogue de la sous-région, aujourd’hui nous sommes le barrage, si quelqu’un avale les boules depuis le Brésil via le Maroc, avec tous ceux que vous connaissez  et que c’est à Conakry que l’intéressé soit arrêté en Guinée, je ne peux que me réjouir et dire que la volonté politique du président de la République est en marche.

Pour Moussa Thièboro, nous rassurons les guinéens en leur disant que la Guinée ne tombera plus jamais dans cette qualification négative de plaque tournante de la drogue en Afrique de l’Ouest, c’est une insulte à la nation.

Ces boules coutent  600 dollars ou 600 Euro à peu près 36000Euro la quantité que vous voyez comme ça, un kilo de cocaïne à Conakry est à 37000 Euro. Donc, si les gens mettaient dans les sacs à dos pour traverser nos frontières, nos ports et l’aéroport, aujourd’hui c’est dans le ventre.

BIS