Avant, dès les premiers jours du mois de Ramadan, marquant ce qui est toujours convenu d’appeler fêtes, c’était la joie immense partout, mais aujourd’hui  la conjoncture paralyse le pays. En tout cas pas d’engouement. La fête de Ramadan 2017 se prépare dans une ambiance inquiétante et très pénible.

A quelques jours de la fête, notre Capitale vit dans un calme inexplicable. Pour ne pas dire dans une indifférence  à tous les niveaux, la cherté de la vie se percevoir.

La chute du pouvoir d’achat fait le reste. Au grand marché Madina  et ateliers de coutures et autres salons de coiffures, la clientèle se fait très exceptionnel. Les marchandises sont empilées les unes sur les autres sans aucun acheteur n’y s’intéressé. Pour certains, leurs soucis, c’est le quotidien.

Au marché de Gbessia, les vendeuses se plaignent de la conjoncture qui prévaut dans le quartier. C’est le mois de Ramadan et dans dix (10) jours ça sera la fête, mais nous ne le ressentons pas. Tout simplement, parce qu’il ya pas d’achat. On peut passer tout une journée sans même avoir quelqu’un qui demande le prix d’un article, à plus forte raison l’acheter.

Ibrahima Diégo Diallo, enseignant: De nos jours, tous les secteurs sont touchés par cette situation de crise  chacun à son niveau donne le meilleur de lui même pour chasser cette conjoncture qui à pris de l’ampleur. Moi personnellement, la fête de Ramadan  ne m’intéresse pas beaucoup, quand je quitte à la mosquée, je mange bien et je bénie pour mon pays.

BIS