Le Ramadan passé, certains jeunes musulmans avaient adopté de bons comportements. Pendant ce temps d’abstinence, de prêche et d’imploration on pouvait remarquer de bonnes manières qui s’installèrent peu à peu chez les jeunes. Mais de nos jours, les tenues propres à leur identité culturelle sont souvent abandonnées dans les rencontres. Pourtant c’est elles qui donnent avant tout la valeur africaine.

Cette mutation culturelle qui entre de plus en plus dans nos coutumes, montre à quel point, l’Afrique à la fameuse d’ambition d’imitée les blancs. Aujourd’hui, si une fille n’est pas à mesure de trouver, ces tenues, afin de participer aux rencontres, alors ça trouble ce sommeil.

Certaines filles s’habillent de manière, contraire à une société croyante, sage dans la rue, elle marchent à moitié nue, vêtues en tenue rétrécie, rentrant dans tout son corps, les seins à moitiés visibles, les cuisses dehors ou la majorité de la population guinéenne est musulmane.

Et pourtant au mois de Ramadan, ces genres vestimentaires étaient bien soignés, surtout chez les filles, les boites de nuits et autres lieux de buvettes quasiment au ralenti, les mosquées  beaucoup fréquentées, les relations intimes moins exposées, la prostitution même était en manque de la clientèle.

La dernière décade du mois, c’est-à-dire les dix derniers jours du Ramadan, nos mosquées refusaient du monde et la plus part était des jeunes. Ce qui signifie que le jeûne était bien observé quand bien même il y a eu de l’ivraie dans le tas.

Aujourd’hui, il est fort regrettable de constater les mauvais comportements de la  même jeunesse vers des comportements malsains dans nos sociétés. Pourtant, les guinéens, à la grande majorité pratiquent la religion musulmane à 95%. Cependant, loin d’une injonction, la jeunesse devrait conquérir la pureté, la foi, la violence, l’amour du prochain, la réconciliation et que sais-je encore ? N’est-ce pas une bonne manière de s’approcher de son créateur et de donner espoir à sa nation.

Chose évidente, ces filles qui aspirent à l’extravagance vestimentaire sont plus ou moins souvent issues des milieux modestes. Sachant qu’à force de la pauvreté, ces femmes se livrent naturellement aux maquillages sans pudeur, dégradant ainsi, leur naturalité et leur qualité physique.

Ces pratiques désolantes, suscitent en aval des effets pervers, c’est-à-dire, la privatisation éventuelle de maris, en vue de les épouser. Aussi déplorable qu’attirant, les vêtements désavoués, dégradent ainsi la réputation des personnes concernées y compris leur famille respective au grand dam des mœurs.

Si cette pratique prend de telle envergure, à qui la faute ? Franchement pas les blancs qui nous imposent. Mais, personne ne doit soutenir les enfants dans cette mutation culturelle.

Aux dires de certains observateurs de la place, il est temps de faire revenir la junte féminine à la raison en leur expliquant le bien-fondé de la culture de l’habillement et surtout la protection du corps et des valeurs authentiques de l’Afrique à travers le respect des mœurs et du cas particulier de la Guinée. C’est pourquoi, il est opportun d’attirer l’attention des autorités afin de faire face à la situation des jeunes filles, qui, aujourd’hui se livrent à des pratiques qui n’honorent pas la valeur propre des comportements dignes de nos mœurs.

BIS