L’environnement guinéen présente dans son ensemble une équilibre écologique de plus en plus menacé au regard des impacts négatifs des activités anthropiques sur les ressources naturelles et les milieux récepteurs. Il s’agit de la dégradation du couvert végétal, des perturbations des régimes climatiques et hydrologiques, de l’érosion des sols, de la réduction de la diversité biologique, et de la dégradation du cadre de vie.

En tout cas, d’après Mohamed Lamine Keita, Dr science océanographiques et maître de conférence au CERESCOR, depuis plus d’une dizaine d’années, notre gouvernement, avec l’appui de ses partenaires au développement, a élaboré un nombre important de documents relatifs à la gestion de l’environnement, à la lutte contre la pauvreté et à la mise en œuvre des conventions internationales.

Dr Keita, également impliqué dans certains programmes environnementaux de la sous-région, la Guinée possède un patrimoine unique en terme de biodiversité en Afrique de l’Ouest, notamment dans ses répliques de forêts denses humides comme point chaud de la biodiversité et comme une des 200 écorégions les plus remarquables en terme d’habitats au niveau mondial du point de vue de l’endémisme ou de la richesse des espèces.

Soulignant que le réseau de nos aires protégées est représentatif de la diversité des écosystèmes du pays. La proportion d’aires protégées dans la zone marine et côtière devrait cependant augmenter.

Il faut par ailleurs rappeler que les aires protégées de Guinée sont soumises à des fortes pressions : braconnage, exploitation forestière, empiètement pour l’agriculture, pastoralisme, feux de brousse, pêche, prélèvement des produits forestiers ligneux et mon ligneux, etc.

Entre autres impacts des activités humaines sur l’écosystème côtier guinéen, il y a la mobilité des populations. En effet, le littoral guinéen apparait comme une zone d’attraction où la concentration de la population est visible aussi bien à l’échelle régionale qu’à celle nationale. Dans un cas comme dans l’autre, elle se traduit par un double mouvement vers les villes et vers les campagnes les plus côtières.

La polarisation s’exprimant à l’échelle nationale par la croissance du tissu urbain. Conakry, mais aussi d’autres grandes villes industrielles (Kamsar, Fria) ou commerciales (Kindia) attirent des populations de l’ensemble du pays. Outre des opportunités économiques que ces grandes villes proposent, on peut aussi noter une forte concentration d’infrastructures et de services aujourd’hui jugés indisponibles.

L’attraction urbaine est aussi sensible dans certains centre secondaires de croissance récente (Dubréka, Forécariah, à un moindre degré Boké, plus récemment à Kolaboui (Boké) Tougnifily (Boké), et Tanènè (Dubréka) qui profitent du dynamisme commercial suscité par la monétarisation du marché de certaines productions (poisson, sel, etc.). Cependant, on constate que les services publics ont du mal à suivre cette rapide croissance (l’augmentation de la population de Conakry a été de 630% depuis 1960.

A l’échelle régionale, la richesse écologique des campagnes du littoral permet une grande diversité d’activité. Ce potentiel, joint à l’existence d’un réseau urbain et de transport relativement dense, crée des opportunités économiques qui poussent de plus en plus de ruraux de l’intérieur de la Guinée maritime à migrer vers la côte.

Aussi, le développement de la filière pêche a joué un rôle moteur important. En effet, l’accès à la ressource n’est limité par aucune territorialisation des eaux côtières, et les techniques de pêche artisanale sont consommatrices de main d’œuvre. Elles s’accompagnent souvent de modalités de rétribution en nature (poisson frais) qui, quand les conditions de conservation par le froid ne sont pas remplies, obligent à développer simultanément des activités artisanales (fumages, salages, séchage) et commerciale. Le poisson transformé est alors, soit vendu sur des marchés locaux, soit exporté vers les marchés régionaux et internationaux.

En plus de la mobilité des populations comme impact des activités humaines sur l’écosystème côtière guinée, il y a des activités touristiques. Comme ou le  sait, le tourisme est un facteur privilégié d’aménagement du territoire, du désenclavement, une source important d’emplois et émetteur d’effets induits de développement. Etant donné les diversités naturelles et le passé historique, la Guinée Maritime se prête à différentes formes de tourisme : balnéaire séjour et de découverte.

La pêche sportive est activité touristiques très professionnelle qui ne se pratique pour le moment qu’eux Iles de Loos et Room.

Toutes ces activités touristiques très aux ressources du littoral permettent de donner la chance au projet de réduction de la pauvreté en  en offrant les assurances nécessaires permettant de rentabiliser les investissements existants grâce à une fréquentation déjà importante et avec de fortes possibilités de croissance.

BIS