Des querelles de clochers qui avaient fini par miner la commission électorale indépendante (CENI) ont-elles connu leur dénouement par la nomination d’Aziz kader Camara comme président intérimaire de l’institution électorale ? en tout cas, cette question taraude les esprits.

La désignation de ce représentant de la société civile au sein de la commission électorale indépendante pour diriger celle-ci vient, en tout cas mettre de l’eau dans les vins de Bakary Fofana l’ex président de la CENI et son remplaçant non éligible Me Salifou Kebé. Lesquels s’apprêtaient désespérément au passage de témoin.

Quand la cour constitutionnelle, saisi par bakary Fofana pour régler le contentieux qui l’oppose à salif Kébé, a tranché sur le sujet pour conférer une nouvelle tête à la commission électorale nationale indépendante.

A peine choisi pour mener momentanément les rênes de la CENI, Aziz kader Camara n’aura guère mis assez de temps pour s’engager à organiser les futures consultations électorales.

Sur le sujet,  M. Camara compte associer tous les commissaires, «  je ne m’attendais pas à cette nomination. Cette décision  vient d’une institution qui certifie les lois du passage du pays, ce n’est pas à commenter ni à discuter. Donc, je suis prêt à assumer cette responsabilité. Mon premier objectif est d’organiser les élections communales et communautaires. Je vais essayer d’approcher tout le monde, tous les commissaires pour l’atteinte de cet objectif » a-t-il martelé.

Pour l’heure, le nouveau président de la CENI pourra-t-il de rapprocher toutes les lignes, au sein de l’échiquier politique guinéenne, pour une démarche apaise vers les futures consultations communales et communautaires.

Amar