Depuis quelques jours, nous assistons à un afflux massif des élèves venus dans tous les horizons en vue de préparer la future rentrée scolaire. Cette abondance éducative résulte non seulement à se cultiver plus, mais aussi à cause du récent résultat médiocre auquel les  candidats des différents examens furent confrontés.

Comme le dit le vieux adage, ‘’ la réussite est au bout de l’effort’’. Autrement, lorsqu’un élève est mieux outillé intellectuellement, il est susceptible de se prémunir aux études. Soucieux de leur devenir, les futurs candidats du baccalauréat s’enlisent auprès de leur professeur afin de combler les lacunes observées au cours de l’année écoulée.

Au lycée 2 Octobre, le programme a été élaboré en fonction des options, les sciences sociales, ils occupent 2 à 3 salles de classes, les sciences mathématiques 1 à 2 classes et les sciences expérimentales 1 salle de classe. Ces mesures ont été faites à partir d’un diagnostic arithmétique des élèves concernés.

S’agissant des programmes, certains enseignants ont sollicité d’éclairer les zones d’ombres, sachant qu’ils n’ont presque pas compris les leçons prépondérantes, surtout pendant les périodes de contestations des contractuels et des enseignants titulaires ( fin janvier et mi-février dernier).

En dépit de cette saturation, nombreux sont ceux qui pratiquent d’autres activités, à savoir le commerce, les métiers et les motos taxis. Cela est souvent lié à la situation économique des ménages, en ce sens où, la quasi-totalité des familles vivent en fonction du quotidien.

Hawa Sylla élève au lycée Donka « j’ai jugé nécessaire de suivre les cours de vacances, pour éviter de trainer dans le quartier. Aussi j’ambitionne de m’instruire davantage, pour que je puisse me roder encore dans toutes les matières, surtout les sciences exactes, car plus on se forme et plus on devient meilleure. » A telle conclu.

Actuellement, les cours de vacances se poursuivent, en attendant la rentrée prochaine, certains élèves gagnent de l’élan vis-à-vis de leurs camarades restés sur place.

Ams Touré