Meurtrie suite à l’éboulement des ordures il y a quelques jours, provoquant la mort d’une dizaine de personnes et des dégâts matériels considérables ; la décharge de Dar-Es Salam dessine encore un constat assez inquiétant pour la sécurité des personnes et leurs biens.

En effet, dans ce quartier périphérique de Conakry, la majeure partie des déchets de la ville se réunissent dans cet endroit, incitant la pollution de l’environnement et ces conséquences désastreuses pour ces riverains.

En dépit de l’effroyable tragédie du mois dernier, aucune mesure drastique n’a été presque pas engagée, en vue d’éviter une possible répétition de catastrophe similaire. A proximité de la décharge, les riverains continuent à vivre comme rien ne c’était produit de regrettable. Refusant ainsi d’adopter les distances de sécurité vitale et sanitaire, laissant quotidiennement les enfants à jouer aux billes et en se promenant quasiment dans les tas d’immondices.

A Dar-Es Salam, l’environnement est naturellement souillé. Au cours de notre promenade, on s’aperçoit  couramment l’animation sans cesse des moustiques, les mouches y compris les autres insectes autour des lieux de cuisines. Lorsqu’une cuisinière ne prêtait pas attention, il est possible qu’un insecte s’ingère dans son repas, menaçant dangereusement la santé des bordiers.

Que faut-il faire en vue de solutionner cette tare ? Cette question laisse à désirer pour bon nombres de citoyens en ce sens où, les autorités en vertu de compétence pourront certes régler cet embarras débat. Il s’agit aussi de mettre en place les unités industrielles de transformations des déchets en sachets plastiques et autres, tout en confiant les tâches aux professionnels de la chose.

Ousmane Dara Diallo « la question d’insalubrité à Conakry, est autant inquiétante que le travail ici, parce que belle vue d’une cité réside dans sa propreté et sans l’hygiène, il n’Ya pas de santé. C’est dans ce souci que le gouvernement à travers ses services spécialisés doit nécessairement régler ce problème de saleté dans notre pays. Imaginez-vous qu’on attend que les ordures ont tué des guinéens, c’est déplorable à la fois honteux. » S’alarme-t-il.

Toutefois, le drame du mois dernier (Aout) ne semble guère donner la leçon aux riverains de Dar-Es Salam et les autorités en vue d’éviter éventuellement le risque d’un second éboulement sur le même lieu.

Amar