Timide dès son départ ce vendredi 15 septembre, la rentrée scolaire 2017-2018 représente une atmosphère assez froide pour les élèves y compris les encadreurs. Quelques heures après la montée des couleurs (8 heures), nous constatons ainsi un quasi-vide des élèves et une partie du corps professoral au sein des établissements à Conakry.

L’exemple fut rocambolesque au groupe scolaire saint joseph de l’excellence à Dixinn centre 2, un établissement où ¼ de l’effectif n’ont guère répondu à l’appel. Il s’agit par-là, la difficile conjoncture économique qui prévaut dans les ménages et aussi la cherté excessive des frais de la scolarité des institutions d’enseignement privées en Guinée.

Relativement, certaines écoles ont assisté avec ferveur la rentrée des classes, en occurrence, saint joseph de Cluny à Kaloum, la sainte Marie de Dixinn, le saint Georges de Ratoma pour ne citer cela. Malheureusement les établissements publics ont enregistré une forte baisse à ladite rentrée, accusant ainsi le cout de la vie et l’épineuse question conjoncturelle du pays.

Par ailleurs, il y a presque 23 ans, le système éducatif changea de visage, modifiant la rentrée scolaire du 25 septembre, ramenée au 3 Octobre de chaque année. C’est alors que l’éducation se métamorphosa, imputant régulièrement presque deux semaines sur les cours intensifs.

Fodé Keita parent d’élève « franchement je ne suis pas contre cette annonce, qui consiste à ramener le démarrage des cours en septembre. Pour cette année, ce qui m’embarrasse trop, c’est la conjoncture économique actuelle, nous sommes à mi mois, personnes n’est payées pour le moment, comment pouvons-nous acheter les fournitures et les frais de scolarités  surtout en cette période extrêmement difficile ? Ceci nous inquiète autant, lorsqu’on sait, qu’on vient de sortir de la grande fête de Tabaski. » Se souci-t-il.

Adama Kourouma élève «  je suis très satisfaite pour cette réforme concernant la rentrée des classes, parce que avant, on mettait assez de temps pour étudier, si le ministre actuel a jugé nécessaire d’ouvrir les portes des écoles, je ne fais que me réjouir. »

Toutefois, l’ouverture des classes 2017-2018 aura plus ou moins soulevée de vifs tollés à l’égard de cette décision autant controversée que sollicitée.

Ams Touré