Considérée comme baromètre de la société pour son développement économique et social, les femmes et plus particulièrement les jeunes filles, deviennent de plus en plus un véritable frein du développement. Pour illustration, il est de nos jours courant de voir nos jeunes filles se prostituer à cause des maudites sommes oscillant entre 15 000 et 25 000 de nos francs, juste pour s’acheter de quoi manger ou s’habiller.

Les cas sont surtout récurent dans les grands centres villes urbains tels que, Conakry ou dans les cités minières, comme Kamsar, Fria, Boké, Siguiri et Kindia, ou ces jeunes filles au pagne facile passent le plus clair de leur temps à tourner dans les maisons closes et boites de nuits et le long des rues, à la recherche d’un éventuel preneur.

Il est surtout regrettable de constater ces filles très mal habillées en quête de billets   de banque dans nos départements ministériels ou autres lieux de services de la place. Mal vêtues, elles se transforment en chercheuses d’emplois ou filles d’affaires.

Elles déambulent partout, on les rencontre surtout sur l’axe du centre émetteur de Kipé-Bembeto, Sangoyah 2ème porte où il n’est pas rare d’assister à une scène de prostitution à ciel ouvert. Et en  tout temps. Sans vergogne, elles guettent à tout bout de champs le passage des grosses cylindrées susceptibles de conduire des personnes de haut standing.

Parfois, elles sont même agressives, face à l’ampleur du phénomène, l’on est en droit de se demander comment trouver le remède à ce fléau de prostitution dans un pays comme la Guinée à 95% musulmans.

BIS