Avant, les guinéens vivaient le beau temps. A une certaine époque de son histoire, notamment vers les années 70, notre pays, la Guinée avait sa propre monnaie appelée autres fois ‘’Syli’’. En ces temps, les fruits et légumes ne se vendaient pas.

Des familles recevaient à chaque fois des ravitaillements en lait, en sucre, en boites de conserves et même en riz. Pour les guinéens moyens, la vie était facile et belle. Mais la deuxième République a fait connaitre aux guinéens une nouvelle ère, un changement de mode de vie. Le pays balancera dans le libéralisme total.

C’est à cette époque que le commerce verra le jour avec la création des entreprises privées partout dans le pays. Chacun vaquait à son business sans pour autant avoir en rendre compte à personne. A l’avènement de la troisième République, le guinéen pensait avoir une vie plus décente. Fort malheureusement, l’attente fut décevante à tous les niveaux, l’on parle de la cherté très frappante de la vie.

Des familles qui vivaient le beau période autres fois se sentent obligées maintenant à vivre avec le minimum. Voir l’argent de nos jours est devenu chose difficile.

A tous les niveaux, les prix ont changé. Alors qu’avant, avec 1000 francs guinéens, on pouvait s’acheter un bon petit déjeuner bien garni. Avec 15000 francs guinéens également, on avait tous les condiments qu’il fallait pour une bonne sauce de la maisonnée.

Aujourd’hui, tout s’achète et à prix exorbitant. Dans les principaux marchés de la Capitale, comme dans les autres villes de l’intérieur du pays, les denrées de première nécessité se vendent à des prix très élevés. Comme nous le savons bien, l’aliment de base du guinéen est le riz. Cette denrée est difficilement gagnée par certaines familles.

Les guinéens dans les conditions normales, ne devraient pas souffrir autant. La Guinée à tous les niveaux, regorge d’importantes richesses naturelles. Les côtes guinéennes sont pleins de culture et assez de bétail, mais à quel prix ?

Mais malheureusement, avec toutes ces richesses, la vie devient chère et plus dure plus que le caillou. Vendeurs et acheteurs, paysans et citadins, fonctionnaires et ouvriers, tous ressentent le poids lourd de la vie. Donc espérons que la donne puisse changer à l’avenir pour permettre aux  guinéens moyen de gagner son pain quotidien.

BIS