L’Afrique subsaharienne, une contrée aux multiples visages sociétaux qui a généralement connu le mode de gestion patriarcale est actuellement confronté à une révolution sociétale sans précèdent surtout à l’émergence des dames de fer au sein des foyers.

Partant de ce constat, on révèle pas mal de sujet conflictuel entre les épouses et sa belle-famille et plus particulièrement les belles-sœurs. Ce sujet d’ordre parental a été l’objet de plusieurs observations des hommes de lettres, de cinéastes, de théâtres et de la culture en vue de s’interroger sur cette épineuse situation à laquelle bon nombre d’époux se retrouvent dans le dilemme.

En effet, cette condition de vie est quasi récurrente dans les familles africaines en particulier celles des guinéennes. Le plus souvent, lorsque le garçon da la famille est à l’âge de la maturité et se trouve capable d’entretenir une femme c’est-à dire possédant un emploi bien qualifié et rémunéré ; vivant dans le confort par rapport aux siens, les yeux des parents seraient rivés sur le prodige fils, alors … !

L’envie et le désir de posséder le cœur et les biens du beau-homme pourraient cependant réveiller de jalousie de part et d’autre. Bien conscient que l’homme et sa femme ont signé devant Dieu et les hommes le régime du bien commun devant les officiers de l’état civil (mariage), alors les deux conjoints pourront jouir pleinement leur bien sans l’autorisation de qui ce soit.

Malheureusement, tel n’est pas le cas en Afrique en particulier en Guinée. Si l’époux offre un bien à sa femme, ses sœurs  de leur côté réclament les siens, pensant qu’elles sont prioritaires par le lien du sang, ce qui provoque davantage de jalousie, de querelle et aussi à d’énormes problèmes entrainant de multiples conséquences pour l’avenir des couples.

Souvent, ces contestations proviennent lorsque les beaux-parents vivent à proximité des couples ou bien s’ils vivent sur le même toit. Ce type de cohabitation est le fruit de l’extrême pauvreté et le manque de sérieux des consanguins, pouvant conduire parfois à l’éclatement des tissus familiaux.

Pour la petite histoire, une fratrie de 5 personnes dont 1 homme et 4 femmes tous issus d’un foyer démuni, est parvenu à financer le seul garçon de la fratrie jusqu’à fin de ces études supérieures (Droit). Quelques années après l’obtention de son diplôme, le Monsieur devient Divisionnaire des ressources humaines d’une compagnie de la place en Guinée, ces sœurs fières de leur frère déménage auprès de lui à Conakry.

Une année plus tard, le beau-homme se marie, tellement amoureux de sa femme, il lui offrait des bijoux, la voiture et autres biens. Pendant ce temps, ces sœurs demeurent toujours pauvres, bénéficiant aucun privilège de leur frère ; elles accusent la dame de fer, le surnom qu’elles octroyèrent à la femme, pour solutionner leur problème, elles complotèrent avec des tueurs à gage afin de se débarrasser de leur belle-sœur. Chose qui a été exécutée.

Ainsi, il a fallu une enquête d’envergure pour faire la lumière de cette sordide affaire.

Au-delà de cette illustration, force est de reconnaitre que certaine cohabitation entre beaux-parents en Afrique laisse parfois de gout amer pour les conjoints.

AMS Touré