Considéré comme un évènement symbolisant la naissance du prophète Mohamet (PSL) vers 570 à la Mecque. Depuis des siècles, les musulmans du monde entier commémorent cette date pour rendre hommage au dernier messager de Dieu.
En Guinée, ce jour est synonyme est de recueillement et de prière nocturne pour l’ensemble de la communauté musulmane du pays. Il est aussi un moment de repentance et de sermon visant les profanes et les mécréants en la matière.
A Dixinn, certaines mosquées de la place sont au rendez-vous. Les lieux de cultes pavoisés, les madrasas aux allures de la festive et les cuisines submergées par les nourritures, sont entre autres l’avant-garde de l’évènement prophétique dans la cité.
Que doit-on savoir de cet évènement ?
Selon certains théologiens de l’islam classique, c’est un privilège accordé au messager de Dieu « perçu comme l’être le plus bienveillant et plus supérieur que les autres semblables ». En vertu de ces considérations, tous les musulmans devraient commémorer cette date, d’une manière appropriée.
Pour El Hadj Younoussa Sylla notable au quartier Kenien « ce jour marque la bienveillance de Dieu envers l’humanité toute entière, parce que selon moi, il a permis la restructuration du nouvel ordre religieux et sociétale. Bannissant toutes les tares que l’humanité a connues en amont et établissant les valeurs cardinales entre les hommes de toutes catégories, seule la foi en dieu compte. Ce type d’évènement requiert la grâce divine. » A –t-il prêché.
Toutefois, la commémoration de cette date (Maouloud) aura tout de même permis à des millions de fidèles musulmans à travers le monde de cultiver l’esprit de paix, de repentance envers le grand créateur (dieu) et aussi de remplir si possible les cinq piliers de l’islam.
Amara Soufiane Toure