La grève des enseignants en Guinée entre à sa troisième semaine, émaillée par de multiples tractations entre le SLECG et l’exécutif guinéen. Ainsi vient se greffer la contestation politique liée aux élections communales du 4 février dernier par l’opposition républicaine; conduite par la deuxième force politique du pays en l’occurrence l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui se solde à une journée de ville morte sur toute l’étendue du territoire national, ce lundi 26 février 2018.
Au regard de la situation actuelle du pays, il reste évident qu’après les consultations communales et communautaires du 4 février dernier, la nature politique et sociale du pays reste néanmoins dans l’impasse. En ce sens où, les cours sont quasiment aux arrêts, l’affrontement entre les forces de l’ordre et les manifestants de l’opposition ne cesse de s’accroitre, le secteur de commerce plus ou moins actif essentiellement dans la ville de Conakry.
Cet imbroglio d’ordre social et éducatif a causé malheureusement de pertes en vies humaines à Kalimko dans la préfecture de Dinguiraye où 4 enfants ont été brulés vifs, à Bomboli dans communes urbaine de Ratoma un gendarme trouvé la mort et de dégâts matériels enregistrés à Bailobayah faisant l’état à l’incendie d’un pick-up de la gendarmerie nationale.
Face à une telle circonstance, l’analyse des observateurs guinéens déplorent le manque de responsabilité de l’Etat, à résoudre ces crises répétitives tant sur le plan éducatif que politique. Ce qui entraine par ailleurs la fragilité de l’économie nationale, par inactivité des secteurs informels en facto et l’absentéisme des fonctionnaires, pour cause des perturbations de la circulation routière.
Certes, du point de vue gouvernance, la crise perdure et les solutions se font rares au niveau de l’exécutif, sensé trouvé des voies et moyens en vue de dénouer ces variétés dilemmes auxquels le pays fait face.
De son côté, le syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) entend poursuivre la grève jusqu’à la satisfaction d’un bon nombre de leurs revendications à savoir l’augmentation de 40% sur la grille salariale des enseignants, chose non résolue pour le moment.
Concernant la ville morte, la classe de l’opposition de sa part, s’indigne sur le tripatouillage du vote du 4 février. Qui selon elle, beaucoup de procès-verbaux ont été modifiés en faveur de RPG arc en ciel.
En claire, depuis la dernière consultation électorale du 4 février 2018, le climat socio-politique de la Guinée aura connu parallèlement la perturbation dans divers secteurs de la vie nationale.

A Toure