C’était dans une ambiance triomphale que le président de la République Alpha Condé a lancé les travaux du méga-projet routier Coyah-Mamou-Dabola ce jeudi 19 avril dans la préfecture de Coyah. Le projet s’évalue d’un montant global de 357 millions d’euro, financé par la coopération sino-guinéenne et l’agence française de développement. Il s’étend également d’une centaine de kilomètre y compris les voiries urbaines de Conakry et certaines villes de l’intérieur du pays, a indiqué la ministre des travaux publics Oumou Camara.
Dans son discours de circonstance, le chef d’Etat guinéen Alpha Condé a mis l’occasion à profit d’évoquer les acquis que la 3ème République a pu réaliser au cours des sept dernières années, notamment les réalisations d’hydroélectrique de Kaléta, les projets en cours d’exécution à savoir :
Souapiti, Amaria et celui qui a vu le jour hier 19 avril 2018 à Coyah.
Poursuivant son allocution, M Condé entend s’appuyer sur les infrastructures de ce type pour redorer son image, gage d’essor. « Laissons la démagogie » pour faire place au développement de la guinée justifie le président de la République.
Nous devons serrer les ceintures pour développer ce pays. Nous pouvons baisser le prix des denrées alimentaires (le riz et autres) et acheter les centrales thermiques, acheter aussi des carburants pour avoir le courant, au bout de quelques temps, elles vont s’abîmer et cela ne nous aiderai pas a financé nos grands projets. Lorsque je venais au pouvoir, le pays était à plat, il a fallu un grand effort pour la suppression de nos dettes publiques d’où le PPTE (pays pauvres très endettés). La construction des grandes infrastructures est le véritable chantier de développement, a défendu le locataire du palais Sékoutouréyah.
La chine postindépendance, était aussi pauvre, actuellement ils se suffisent. Alors, laissons la démagogie au profit du travail, fustige le chef d’Etat.
Dans un style de bâtisseur, le président Alpha Condé, exhorte et sensibilise les populations de Coyah à la patience. La reconstruction de ces voiries est nécessaire, quand bien même ces routes sont quasiment réputées par de nombreux accidents. Alors il est important de les reconstruire, ajoute l’homme de la 3ème République.

A Touré