C’est dans un réceptif hôtelier de la place que s’est tenu le Forum sur la Gestion et la Protection du Patrimoine Routier, sous la présidence d’honneur de Mme la ministre des Travaux Publics, Oumou Camara, entourée de son conseiller principal, Amadou Gueye, Simone Pierre Camara, conseiller à la présidence et président du Comité interministériel pour l’entretien du patrimoine routier national, l’honorable Kalémoudou Yansané, représentant de l’UFDG, Mamadou Bhoye Sall, représentant du Nouvelle Force de Démocratie et Sâa Yolande Camara, directeur national des entretiens routier et tant d’autre qui ont bien voulu faire le déplacement.
D’entrée, le présentateur, le PAST dans son vaste programme de contribuer au développement économique et social du pays, à la lutte contre la pauvreté et à l’intégration en améliorant la mobilité des personnes et des biens, ainsi qu’à l’accessibilité des services de base pour tous, en particulier les plus démunis ; est un projet financé par l’Union Européenne dans le cadre du 10ème FED.
Il fait suite à plusieurs projets de l’Union Européenne visant à développer le réseau routier de la Guinée et à améliorer l’efficacité du système d’entretien routier, les objectifs du projet PAST sont les suivants : contribués à une amélioration durable du niveau de service du réseau routier ;
Promouvoir une réforme de la réglementation et de l’organisation des transports routiers pour garantir au mieux une baisse du prix de la mobilité au niveau de service constant, avec effet induit sur les prix à la consommation, particulièrement pour les plus pauvres, intégrer les aspects d’aménagement du territoire et d’urbanisme dans la définition des politiques de planification des transports en soutenant les programmes d’amélioration de la mobilité urbaine.
Par ailleurs, la gestion rationnelle commerce par a protection de l’existant puis son entretien en suite les nouvelles constructions, comme dirait l’autre, prévenir vaux mieux que guérir.
Selon le représentant, les formes d’agression que le patrimoine routier subit sont en constance croissance et variées. Certaines pour des raisons de services publics dans un désordre dont l’économie attendue est mise en cause par la destruction d’un autre service public qui coûterait encore plus chère et d’autres lors des manifestations sociopolitiques.
L’Etat aurait fait beaucoup d’économie si les efforts fournis pouvaient faire éviter la destruction prématurée du patrimoine routier, l’évidence de ce constat, a conduit le Ministère des Travaux Publics à faire adopter la loi et le décret de protection du patrimoine routier ; cependant, la réussite d’une telle réforme nécessite la participation active et effective des acteurs et autres usages de la route et du patrimoine routier.
Pour conclure, le présentateur, dira que les enquêtes sur les agressions causées au patrimoine routier de Conakry, nécessitent un atelier d’échange qui contribuera à assurer l’adhésion des différents acteurs aux efforts de protection du patrimoine et à la réglementation de toute intervention sur le patrimoine routier.
Cette activité vise ainsi à garantir l’implication des différents acteurs publics, privés, politiques et sociaux concernés et leur participation active dans la protection de notre patrimoine national.
De manière spécifique, ces enquêtes ont pour objectif de procéder à l’identification des points ou zone d’agressions déterminer les quantités de dégradations engendrées par ces agressions ainsi que les coûts de réparations y afférents, pour l’organisation d’un atelier d’échange sur les problématiques liés à la protection et à la gestion du patrimoine routier de Conakry
De son côté, Mme Oumou Camara, Ministre des Travaux Publics : dira que notre pays à l’instar de la plupart des pays de l’Afrique Subsaharienne, est confronté à l’insuffisance des moyens pour financer les investissements lourds préalables à toute croissance économique dont les infrastructures socioéconomiques de base telles que les routes.
Le Ministre des Travaux Publics est chargé de la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière d’infrastructures routières, est confronté à des écarts considérables entre les besoins de financement et les ressources disponibles.
Cette situation soulève l’importance des défis à relever tant dans la gestion rationnelle des ressources que dans la protection que dans la protection et l’entretien du patrimoine routier existant.
Pour Oumou Camara, cette volonté doit être accompagnée des efforts de protection de ce patrimoine, sinon à quoi sert de construire des nouvelles infrastructures si nous devons les détruire sciemment ou inconsciemment le lendemain de leur construction.
Pourtant, c’est ce que nous constatons tous regrettablement tous les jours des manifestations sociales ou politique, lors de certaines de nos activités socioéconomiques quotidiennes et même dans nos familles respectives.
D’où la tenue d’un forum de dialogue entre tous les acteurs concernés par cette problématique qui devient un fléau dans notre marche vers le développement rapide et durable a-t-elle souligné.

BIS